mardi 17 décembre 2013

Marrakech Décembre 2013

Marrakech  Decembre 2013.

 Quelques jours sur le golf de Samanah


Royal air Maroc Nous transporte.  Le quart sud ouest de la France défile sous l’avion. Verdoyante la France, tout du long, les champs rangés, le ruban brillant de la Loire, l’estuaire de la Garonne, la côte des landes et sa plage rectiligne, le pied des Pyrénées dans l’eau. Puis l’Espagne, succession de reliefs arides où les traces de vie s’estompent, j’imagine le grand Don Quichotte dépouillé comme la nature dix mille mètres plus bas, sur son maigre canasson  et tous ces petits points qui correspondent chacun à un olivier,  la Costa Del Sol et ses golfs,  vite fait le détroit de Gibraltar, la montagne des singes. Déjà le Maroc  dans son aspect côtier et vivant. Des carrés verts contrastent avec la sécheresse jaune  et puis Marrakech des toits oranges, une aridité domestiquée tant bien que mal au profit des cultures, des golfs, et des pelouses des quartiers riches. On se pose.
Guy est venu nous chercher.  Avec nos sacs de golf nous ne tenons pas tous dans la voiture.  Un taxi est déjà là dans lequel nous grimpons comme des touristes, sans sourcilier.

Nous regagnons le golf de Samanah. Entre l’aéroport et notre destination tout est en chantier; les immeubles, les hôtels , les routes, les golfs. Sur le reste  flottent des sacs plastiques en quêtes d’une broussaille, là où s’agripper…les gros 4X4 doublent avec précaution des vélomoteurs et leur 3 ou 4 passagers, la circulation est plus sauvage qu’intense, en tous les cas elle est dangereuse et le code de la route semble aussi  sortir tout droit du Coran. Et Là il fait jour, la nuit Allah a du boulot.
   Nous passons ainsi devant de superbes installations Hôtels 5 étoiles Jouxtant des terrains vagues, des restes de plantations, défriches  en attente de construction, décharges en attente  de  rien, parcourues de moutons maigres. La densité de la population différe entre la bruyante place  Jamal Efna  et les pentes abruptes de  l’Atlas mais il y a du monde partout ; bergers, riches commerçants, touristes aux  allures coloniales ou écolos.
    La route a aussi droit à son lifting, le chantier n’est aucunement signalé et le trafic s’effectue  entre les engins et le personnel le plus naturellement du monde, au bon soin de la chance et de dieu. Entre nos excès de précaution à la Française et les méthodes marocaines il y a  certainement un juste milieu.
    Samanah, nous voilà. Trois  postes de contrôle plus loin nous sommes arrivés.  Le taxi peut repartir content, il doit même se marrer dans sa vielle Mercedes  beige. Si seulement il avait vendu  les 400 000 kms affichés à son  compteur au prix qu’il nous a fait faire les 12 pour lesquels nous lui donnons 240 Dh .
Nous déposons nos sacs de Golf  pris en charge instantanément par les caddies et Guy nous fait visiter l’accueil et les bureaux de l’immense club House, genre palais des mille et une nuits.



Guy et Dominique habitent un beau Riad, une belle maison située au bord du trou Numéro  9. Un quartier où les maisons sont toutes à peu prés terminées et   peu habitées, la rue et les jardins sont bien entretenus comme les abords et le golf lui-même. A l’horizon des grands squelettes de construction inachevées rappellent que le rêve Marocains  peut  virer au cauchemar,  Samanah n’échappe pas à la crise.  Malgré tout rien de trop choquant dans ce paysage auquel on s’habitue vite.
Nous avons fait le voyage avec Etienne et Chantal nous retrouvons Dominique,  la famille est au complet pour ces 8 jours de golf, et de dépaysement. Chez nous c’est déjà le bonheur quand on regroupe quelques Pelard ensemble En plus, uns fois installés dans nos belles chambres il est l’heure de prendre l’apéritif, rite que nous n’abandonnerons pas durant tout notre séjour, mettant à rudes épreuves les bouteilles de rosé, de Mc Callan et autre Aberlour. 
Guy arrive à prendre quelques heures pour jouer avec nous ce super golf. L’entretien est parfait, malgré des problèmes d’arrosage liés au système de  décantation. Les eaux qu’apporte le canal d'alimentation sont très chargées en limon,  mais la débrouillardise des marocains surmonte bien des problèmes.  Les  sursemis de ray gras très bien réussi dessinent parfaitement le parcours, les greens et les bunkers sont parfaits les zones de roughs semi désertiques parfaitement entretenues par une armée de binettes, râteaux et balais. Les fairways longent de belles constructions et leur jardin mais aussi  des espaces en cours d’aménagement ou de projets futurs. Le jeu prend le dessus sur la réflexion économique et esthétique.
Guy  bénéficie ainsi d’une retraite heureuse et active.  Appeler à Samanah pour coordonner les forces en présence en la personne d’un jeune et talentueux directeur,  d’un militaire responsable de la sécurité et de l’entretien de la résidence, et le représentant de l’actionnaire principal. Amusant ce passage du pugilat à la diplomatie. La vie  lisse les caractères comme la mer, les galets. Nous assistons à  une extraordinaire semaine de négociations qui devait se terminer en un merveilleux apéritif conciliateurs résultat de la compréhension et de la finesse de Guy.
Quand Guy négociait, Dominique s’occupait de nous. Et nous passions avec le cousin Etienne sous le contrôle des 3 femmes  Dominique conduisait avec la bravoure et le courage indispensable sur  les routes marocaines et les habitudes surprenantes des conducteurs locaux.  Tout c’est bien passé au contact de Dominique  et des directives  de Bénédicte, la douce Chantal à l’allure paisible accéléra le pas  et il fallait les voire toute les trois dans les souks s’arrêtant, repartant de l’avant puis de l’arrière, négociant fermement puis cédant , pour quelques Dirham pour un collier, des babouches, enfin des femmes d’affaire sur lesquelles  Etienne et moi pouvions compter.
Nous avons jouer quelques autres golfs mais le meilleurs était le notre enfin celui de Guy,  Samanah.

Une invité surprise.
  Bénédicte la ressentie en premier avec un mal au ventre qui dit vite son nom. La turista s’installa  dans la maison allant de l’un à l’autre si bien que les commentaires familiaux  allaient au rythme des chasses d’eau, conjuguant souvenirs et expériences. Nos dépenses alimentaires n’était rien pas rapport à nos achats d’immodium et autre poudre sécurisante. A titre personnel ce petit dérangement m’a accompagné jusqu’à la maison et j’attends  son départ avec impatience.

                                                             Visite en Atlas


  
c’est une route merveilleuse que nous avons prise pour grimper jusqu'à la fameuse station de sport d’hiver d'Oukaimeden. 
Nous quittons doucement la plaine de Marrakech, ses parcours de golf en construction et autres résidences en cours d’abandon pour retrouver les contreforts puis la montagne.  Là, pas de bétonnière, des villages accrochés sur les falaises, là rien est abandonné, mais la vie est là depuis des siècles et les choses n’ont probablement pas beaucoup changé.
 Je regarde ce berger sans âge et la dizaine de moutons qui l’occuperont, sans doute,  toute sa vie. Il voit de la haut la grande plaine, il ne distingue  pas l’oliveraie des  golfs, les routes des oueds.  La haut il a aussi son tout petit carré de verdure au fond de sa haute vallée et au dessus la pierraille, des montagnes de cailloux rouge au fond une colline bleue. A quoi pense t-il mon berger dans sa djellaba  crasseuse.  Il pense que depuis 5 minutes il lui manque un mouton .  Non, Il n’y a  pas de minute ici,  il lui manque un mouton c’est tout. Hassan attend que son chien s’en aperçoive, après il  espère. Le chien, Allah, l’un finira bien par le retrouver  ce mouton. C’est peut-être le prix de la djellaba neuve qu’il a repéré au marché, non, un mouton c’est plus qu’une bout de tissu, il verra, il discutera.  Le soleil chauffe encore mais dés qu’il aura passé le pic il va faire froid, comme le temps passe depuis l’aube  et bientôt le soir qui arrive et ses moutons qui paissent  dés brins d’herbes aussi égarés qu’eux.  Sans doute y trouvent ils assez, sinon ils ne seraient pas là. Hassan non plus. Et si le bonheur c’était de voir le soleil se lever,  se coucher et regarder les moutons et, pour les moutons de se rassasier avec un brin d’épine. Ce n'est pas la misère seulement un autre mode de vie. En temps voulu il bouffera son mouton ce sera la seule différence entre les deux. Le chien revient poussant l’agneau vers le troupeau, Hassan remercie Allah. Il est temps de rentrer. Sur la route bitumée roule une grosse voiture. Sous sa capuche  Hassan recompte ses moutons...


Nous traversons le village, la route  redevient chemin, La rue étroite  n'a sans doute pas permis de passer avec les engins et puis à quoi bon déranger ses habitants. La rue grimpe, elle est sèche mais lorsqu'il pleut  cela doit être un peu plus compliqué. A la sortie du village la route est à nouveau traitée comme une nationale, trois jeunes filles se promènent indifférentes à notre passage, trop occupées avec leur tel portable. Au village suivant de jeunes enfants s'accrochent aux poignées de porte de la voiture mais nous ne cédons pas, ce qui est recommandé par les autorités car ces jeunes devrait être à l'école. Le décor est grandiose nous sommes à 2000 mètres dans le  rouge et le bleu,  au bout de fins sentiers accrochés à flanc de montagne des villages terreux semblent vides ils ne le sont pas . Coincées entre ces pentes  rocailleuses, d'étroites vallées serrent des vergers d'où émergent quelques  de lopins vert tendre, la vie est là.

Là haut nous arrivons dans un grand cirque sans neige c'est la station de sport d'hiver   d'Oukaimeden. 2700 mètres. Nous sommes attendu pas des vendeurs de fossiles et de souvenirs. Comme il n'y a que nous, ces braves gens s'acharnent pour vendre quelques unes de leurs babioles. Je divise le prix par trois, affaires conclues et n'y revenez pas . Nous déjeunons chez JuJu le restaurant à la mode et son look de Courchevel des années 50. Puis retour vers la plaine. Comme la montée, la descente est belles par la vallée de l'Ourika.

                                                     Le jardin Majorelle


Petite visite chez Saint Laurent, son petit mausolée, une colonne dans un coin du jardin au bord de l' allée bétonnée.  Végétation ordonnée  dans ce  de zoo pour cactus . Tous est parfaitement entretenu dans ce jardin aux mauvaises herbes épilées, seul les grands palmiers ont vue de l'autre côté des murs.  Les plantes s'ennuient et nous regardent défiler d'un air triste. La maison bleue ne semble plus les faire rire. J'aime beaucoup le voisinage de ces couleurs et de cette provocation paisible. En rentrant à la maison Pelard je peindrai les tronc des bouleaux du fond du jardin en bleu Majorelle. J'ai acheté un pot de peinture à la boutique. J'ai bien aimer cette paisible prison.



 Et Le Golf dans tout ça

      Ce fut un grand plaisir de trouver des parcours à l'abris des vers de terre. Certe cela ne fait pas tout dés qu'on a une balle et des clubs. Reçu comme VIP sur tout les golfs  l'accueil fut parfait et Marrakech, hors son problème immobilier, n'est pas loin de devenir le paradis des golfeurs.  Il faut garder espoir , des crises il y en déjà eu " ca va ca vient " entre deux mauvais moments il y toujours des période fastes et les marocains sont sûrement mieux habitues que nous à ces moments difficiles. Savannah est un projet démesuré comme les autres mais plus avancé me semble t'il ce qui lui donne les meilleures chances de repartir quand les bons jours reviendront. bonne chance ....

Un peu facile, le golfeur compte ses coups, le berger ses moutons, le promoteur ses billes et moi, pas mon temps pour écrire ce foutu blog. 

Bonsoir et à la prochaine
Jacquot









lundi 11 novembre 2013

La gelée Blanche du 11 Novembre 2013

11 Novembre 2013
Première  gelée blanche.

J’ai toujours apprécié la première gelée blanche. Suite d’une belle nuit étoilée, La nature en  sort  comme un sorbet du congélateur, un clin d’œil, un sourire délicat et éphémère une petite gourmandise pour en finir de l’été.
J’avance d’un pas croustillant,  la glace fige le gazon et les prés, le soleil rebondit sur  tous ces cristaux, un petit feu d’artifice au ras du sol. Le soleil réchauffe les grandes herbes et tout redevient rosée.

Le 11 Novembre ne me laisse pas indifférent. Cent ans après, qu’en est il advenu de cette boucherie victorieuse. Un  journaliste, ce matin sur France Inter, répétait  par deux fois que l’on fête  le début de la Guerre de 14. Comme le temps passe, qu’on se trompe ainsi du début ou de la fin.

Que sont ils devenus ces mots de Patrie, de  Nation et de sacrifice dont on nous démontre chaque jour que ce sont des valeurs ringardes. Et si nous l’avions perdu cette guerre après tout et surtout si nous ne l’avions pas fait où en serions nous aujourd’hui… Pardon grand père et merci quand même. Dans le cimetière peut être restera t’il quelques traces de gelée blanche à l’ombre du monument au morts.

mercredi 30 octobre 2013

Il y avait cette balle de golf qui roulait au fond du tiroir



Dans ce livret l'histoire des cousins Pelard et leur aventure golfique, témoignage de leur passion et de leurs émotions.


Cliquer sur le lien ci dessous et bonne lecture

Il y avait cette balle de golf qui roulait au fond du tiroir.





Lettre à Paul



Lettre à Paul



                                                             Civry la forêt le 1er Novembre 2013


Mon petit Paul,
Je sais que tu es très occupé, avec tout ce que tu as à apprendre. Il paraît que ton anglais s'améliore et que tu chantes des petites chansons en chinois, mais tu sais je pense toujours un peu à ton avenir. C'est toujours ici la grande question, qu'allons nous laisser à nos enfants et petits enfants?
Alors je voulais te rassurer et te montrer que ton grand père n'est pas un bandit comme on pourrait te le faire croire
Vois tu, en ce moment nous sommes en Novembre 2013, les médias, les politiques, me font des reproches, un peu comme si j'avais fait des grosses bêtises.
Évidemment quand je dis moi, c'est toute ma génération dont il s'agit, celle du "Baby boom" car nous sommes très nombreux à être nés après la guerre de 39-45.
Donc, certains intellectuels, ah oui, un intellectuel c'est quelqu'un qui essaie de faire travailler sa tête parce qu'il n'est pas très adroit de ses mains et qui a tendance à donner sont avis sur tout en pensant qu'il sait tout. Eh bien ces intellectuels pensent que ma génération du "Baby boom"  s'en est mis plein les poches, a pillé la planète, a dépensé sans compter, a créé les déficits, a pollué, a consommé sans discernement, a exploité l'homme, a développé toutes les formes de cancer, a fait fondre la banquise, a irradié la planète, a surélevé le niveau des mers et surtout a épargné plus que de raison et laissé les caisses de l'Etat vides. Tu vois l'accusation est grave!

Je t'explique.
Après la guerre l'époque était propice à l'entreprise, il y avait beaucoup de choses à faire, de besoins à satisfaire, une part de rêve et nous ne nous posions pas trop de questions. Entreprendre c'était naturel et ne relevait pas forcément de l'exploit.
Alors nous avons produit du blé reconstruit, les maisons, les ponts, doté la France d'autoroutes, même envoyé des gars sur la lune, augmenté les salaires, démocratisé le golf et fait des rond points, beaucoup de rond points.
Nous avons beaucoup travaillé et créé beaucoup de richesses, distribué beaucoup de cadeaux, un peu trop gâté nos enfants, tes parents. La société n'était  peut être pas préparée à tout ce confort et s'est prise de doute ou de vertige  comme après une bonne cuite (c'est quand on boit un peu trop ) elle a décidé de ne plus boire et s'est assoupie. Voilà où en sont les français ! Ils dorment et font de terribles cauchemars.

Pendant ce temps, sont arrivés des gens qui veulent partager tes jouets avec les autres et qui ne veulent pas que tu en ai plus que les autres, ils sont roses,  avec leurs amis habillés en vert, qui eux ne veulent plus d'usines pour fabriquer les jouets. Les français qui dormaient leur ont demandé de diriger le pays. Leur devise est : Ne rien produire et partager la production.

Ces drôles de gens hélas gouvernent notre pays. Nous vivons maintenant dans la société de l'anti-projet et du principe de précaution. Nous remettons en cause la notion même de progrès. La médiatisation des biens pensants "écolos bobo de gauche" héliportés, produit bien ses effets et abrutit une population en l'engageant sur la voie illusoire de la facilité et du repenti. A les écouter il faudrait revivre comme les singes, remonter à l'arbre, tu imagines ! Comme ils ne font rien ils n'ont plus d'argent et essayent par tous les moyens de prendre celui de ton papy.

Alors Paul il y a encore tant de découvertes à faire, de progrès, de projets à avoir,d'entreprises à créer. Il ne s'agit pas de baisser les bras comme les gens qui dirigent notre  pays. Entre nous je ne pense pas qu'ils resteront longtemps. Mais ne tombe pas dans leur piège..... Accroche toi à ton 58 ème étage, apprécie tout la haut ce que l'homme arrive encore à faire au fond de la baie de Hong Kong. Fonce ! et apprends vite à lire.

Bisous
Papy

mardi 22 octobre 2013

A propos de savonnette

Le savon de Marseille

Certes il y beaucoup de choses à dire sur Marseille, restons à hauteur de baignoire et laissons à Marseille son savon.

Savon de Marseille juste rodé, derrière savon en fin de vie

J'en avais assez de ces savonnettes crémeuses et ramollissantes pour peau de bébé et fesses de dames. Partant du fait que d'abord on décrasse, ensuite on graisse, comme on le fait  sur le matériel agricole. J'ai donc redécouvert ce vieux savon que j'ai connu bien avant de savoir où était Marseille. Ce bloc carré et anguleux qui pique les yeux. Trop sec pour ce laisser fondre sur le gant de toilette, tombant avec fracas au fond de la baignoire.  A l'usage le cube aux joues creuses et sculptées s'arrondit doucement en une savonnette abordable, il dévient alors plus sympathique . S'il est abandonné il se ride et se crevasse laissant des sillons crasseux sur sa surface  ce qui n'est pas bien pour un savon.  Alors je ne le laisse jamais bien longtemps seul au bord de l'évier. Je l'apprivoise en quelques sorte. Il me le rend bien . Je le vois s'améliorer de jours en jours, au fil des rinçages. Il maigrit, s'affine doucement
pour devenir une fine et tendre lame insaisissable.
Économique, en plus  je me suis pris d'amitié pour ce savon viril, rugueux et revivifiant dont l'odeur pure du propre ravive ma vielle carcasse chaque matin.


     

lundi 21 octobre 2013

Mon voyage en Irlande

Apres un été radieux, Le Lot, les Cévennes, le Gard, la Baule, l'Irlande, l'Ecosse, du soleil et un peu de golf, de la famille, mon petit Paul et sa petite sœurs en construction,  l'automne à commencé. Les feuilles tombent doucement, j'ai fendu du bois, c'est dire que mon hibernation va bientôt commencer. J'ai regagné mon bureau et mon  IPad. Il est temps de se remettre au travail, enfin de pousser sur l'écran un peu de mes réflexions  de poésie et le reste.

Au programme quelques  compte rendus de tous ces voyages  et à nouveau Hong  Kong, et puis peut être cette histoire de merle qui va bien finir par s'envoler . J'aimerais bien publier " il y avait cette balle de golf qui roulait au fond du tiroir" un petit bout de mémoire familiale qu'il me tient de mettre à la lecture d'un plus grand nombre. Puisse la technique me permettre de vous communiquer tout cela correctement. Je compte un peu sur mon super assistant pour m'aider à faire quelques liens entre mon blog et mon ordinateur.

Pour commencer aujourd'hui je vous envoie une rapide carte postale de l'Irlande.


Visite en Irlande septembre 2013

Au fond de l'Irlande j'ai un penchant Pour la Guinness

 Début Septembre, je retrouvais l'Irlande au cours d'un petit voyage familial organisé comme chaque année. "A la découverte d'une ile" au bon soin d'Isabelle  et de Bénédicte . Départ par ferry de Roskoff, avec deux voitures suffisamment confortables, pour se partager neuf personnes. Après une nuit de mer calme, débarquement juste à côté de Cork. Conduite à gauche et direction Clifden via Galway. La route est bonne et se rétrécie au fur et à mesure  que nous pénétrons dans le Connemara , celui des chemins qui mènent au bout du monde ceux que traversent toujours les moutons aux couleurs délavées.


 Sur la route à 2Km de Clifden une première ballade au bord d'un château hôtel.Au bord de la rivière bordée d'arbres géants et son élégant pêcheur  au fouetté impeccable, expédiant du bout de  ses quarante mètres de fil sa mouche et ses espoirs. Le château est sombre et austère,  protégé par ses créneaux d'opérette moulés dans le bétons.   A l'intérieur règne le confort  désuet du 19 e, reflet de l'art de vivre anglo-saxon, du moins à cette époque. Discret feu de tourbe dans la grande cheminée, parquets cirés et grinçants , puis tapis et moquettes épaisses, accumulations de bibelots sur mobilier d'époque,  surveillés par les portraits des propriétaires disparus. Une belle ambiance calme, sereine et élégante.
La route sort du magnifique parc du château et s'effiloche dans cette lande rocailleuse suivant les moindres dénivelés, une route étroite et bossue, au loin les montagnes et puis les reflets brillants de la mer.quelques rayons de soleil s'infiltrent sous le ciel de plomb.





Clifden n'a pas beaucoup changé depuis la vingtaine d'années qui me séparent de ma première visite, le centre du village est toujours aussi coloré; orange bleu jaune rose. Le souffle des aides européennes est passé par là, les routes sont meilleures, l'habitat rénové et de nombreuses maisons neuves bordent ma "Sky road" et s'éparpillent à tort dans le paysage.
J'ai refais cette petite promenade au bout du monde et retrouvé la petite maison au bout de "Sky road", celle où j'aurai écris chaque jour des pages de sentiments. Vingt ans après, avec son tas de briquettes de tourbe  à l'entrée, la baignoire servant d'abreuvoir, le ponton descendant dans la mer et les bateaux de pêcheurs hors d'âge, en face, la  presqu'île et ses champs alignés, verts et jaunes. Puis quelques îles pour jalonner l'infini, la mer métallique et sombre. J'ai eu la même émotion.


La vie y est discrète, juste animée au fond des pub par les grincements du violon. Les gens y semblent à la fois tristes et heureux, devant leur pinte de bière, ils  écoutent leur musique, leur histoire.
Quel plaisir de retrouver l'Irlande dont j'avais J'ai déjà tant savouré les paysages et des moments de bonheur sur quelques uns de ses meilleurs parcours de golf et ces soirées bien vécues dans les pubs voisins.
J'aime le Connemara , son austère plénitude, cet espace de vie aux couleurs lourdes entre ciel et mer entre l'acier et le plomb. Cette rocaille émergeant des tourbières, accrochant sur ses flancs des moutons peint en rouge et bleu . Au loin des montagnes fières, derniers promontoires avant le bout, le bout du monde.
au bord du Golf de Ballyconneely
Nous visiterons aussi Kennemare abbey et ses magnifiques jardins


Cette fois il s'agissait plus d'une visite, au sens  large, du Connemara et du Kerry. Nos organisatrices devant faire avec les moyens et les désirs de chacun,  sachant que toutes les exigences ne pouvaient être satisfaites. comme les hôtels de grands luxes, certaines visites, certains détours,  enfin, vivre un peu en communauté pendant huit jours.
Moi, j'ai tendance à ne pas trop partager les décisions, soit j'organise soit je me laisse conduire et il n'y a pas trop d'alternative. Je fais confiance et je suis aux ordres, sachant trop la difficulté d'organiser, même un petit groupe, c'est a dire supérieur à un.
Dans ce genre de voyage, sur des terres déjà connues chacun a tendance à parcourir ses souvenirs et à vouloir les retrouver, ce qui pose des petits problèmes d'itinéraires, les goûts de chacun, l'un pour la chasse l'autre pour le golf ou les églises, d'autres pour un peu plus de luxe ou de cuisine fine. enfin il en va, bien sur, de la bonne composition de chacun. Quand je passe au bord des golfs mon sang circule un peu plus vite, c'est tout , rien n'y parait. Cette visite de la côte ouest de l'Irlande c'est avéré un succès.  l'Irlande a  mis tous le monde d'accord en dévoilant sous le soleil ses paysages fabuleux.



Souvenir de de Gaulle dernière promenade en 1968

Paysage au bord du Ring of Kerry

A part ces émotions, nous avons visité la côte sud ouest de l'Irlande, visité des châteaux laids et austères, des jardins et des parcs magnifiques, et traversé des villages colorés et rieurs comme pour oublier le reste.
Nous avons pratiqué les " B and B " dont deux particulièrement excellents par leur emplacement, leur accueil et même leur cuisine.

Le soleil nous a accompagné presque tous les jours rehaussant, s'il le fallait, la beauté des paysages. l'Irlande  est une très belle région.
 Les gens y sont très accueillants, d'autant que la vie ne leur a pas toujours été facile . Ils enregistrent la dernière famine d'Europe, deux millions de personnes y passèrent et une bonne partie des survivants partirent vers l'eldorado américain. Leurs descendants leurs rendent bien et une partie des ressources Irlandaises vient des États Unis. Ainsi la belle université de Limerik est entièrement financée par l'un de ces immigrés ayant fait fortune.

De passage à Lahinch, j'ai emmené tous le monde déjeuner au restaurant du golf. Le club housse a été rénové mais il y a toujours le portrait de Tom Morice le célèbre joueur et architecte des plus beaux links  outre Manche. Le golf de Lahinch est construit sur une longue dune de sable, le parcours tire partie du relief et de ses facéties . Ici le jeu de golf y prend tout son sens, jeu et hasard. Encore une fois, dur, dur, d'être là en simple visiteur.
Au fond la dune où se trouve le Golf Club de Lahinfh

Falaise de Burren



Lahinch c'est aussi les fameuses falaises de Burren, elles surplombent la mer de cent mètres, mais cette fois nous embarquons sur un bateau et nous les regardons sous un beau soleil. La mer est bleue, formée et joyeuse, la visite dure une heure. Dans le bateau on se cramponne Les falaises sont très belles de là où nous les regardons.




Nous reprenons la route pour Killarney. La route est longue, belle, étroite,  spectaculaire et parfois  dangereuse. Nous traversons une succession de sites merveilleux sauvages et denses entre mer et montagne, vallées agricole, petits ports de pêche et   j'aperçois aussi quelques golfs ou leur direction aux noms évocateurs de Ballybullion et autres.
C'est exténué que nous arrivons à notre merveilleux "B and B" à Sneem. Nous sommes tout prêt de la plage où se promenait le général de Gaulle à la suite des événements de Mai 68.

Notre B& B derriére son port à marée haute. Vue de la Jetée

Je pourrais vous promener encore un peu dans des parcs et jardins merveilleux, vous payer une Bière dans un bon pub et vous initier à la conduite à gauche sur des routes étroites.
J'espère vous avoir donné envie de visiter ce magnifique pays. Moi j'y passerai volontiers quelques temps pour jouer au golf et surtout rêver encore un peu.

 www.irland.com/fr



lundi 22 avril 2013


C’est le printemps

Du soleil ! Juste le minimum, on a quand même fini par avoir la peau de cet hiver  mais nous sommes déjà la 20 Avril
 

Les bourgeons grossissent et ne vont pas tarder à péter leur vert tendre. Les tondeuses à gazon bourdonnent dans le village. Les pigeons claquent des ailes pour se faire remarquer et attaquent mes petits pois.  Les tourterelles roucoulent  sur la cheminée, par le conduit  je les entends comme si elles étaient dans la maison.  Enfin il y a une bonne activité dans le jardin. Je surveille mes merles toujours empressés, à la recherche de rencontres avec les vers de terre. J’ai semé du gazon pour agrandir la pelouse en place d’un vilain massif de fleurs, les moineaux  se régalent de ses graines subitement épandues, ils s’envolent d’un coup, dés qu’ils me voient, et reviennent  dés que j’ai le dos tourné.

J’ai acheté un petit poulailler et construit l’enclos pour que mes quatre poules soient à l’aise. Confortablement installé dans mon canapé, je les vois du salon. Je les vois tellement bien que je fini par comprendre qu’elles se sont toutes échappées, fautes de leur avoir rogné les plumes.   J’attends le soir, car les poules regagnent toujours leur poulailler à la tombée de la nuit. Là  je les coffre et leur coupe les plumes des ailes. Ce manque de voilure réduit à néant toute tentatives d'envol par dessus le grillage, et leur rappelle qu’elles sont là pour pondre, un point c’est tout. Je ne dis pas que sous certaines conditions elles n’auront pas droit à une petite promenade mais dés leur arrivée, pas question.
Comme tous les golfeurs le beau temps m’a sorti de mes lectures et de mes écritures, j’ai repris mes clubs avec plaisir et je crois que j’ai fini par sortir de mon «burn  out » Golfique que j’attribue à la vente de la Vaucouleurs.

Paul présente avec fierté sa production
Je viens de recevoir une photo des Haricots que j’ai semé  à Hong Kong pour initier Paul à la vraie culture, celle du jardin.

Contine pour Paul
Il y avait une fois, trois jardiniers. Comme l’hiver avait été rude le premier avait donné des graines aux oiseaux, sans lesquelles beaucoup d’entre eux seraient mort de faim. Aux printemps tous dodus et en bonne santé, nichèrent en se serrant dans la haie du jardin. Certains des oiseaux reconnaissant s’employèrent à siffler les mélodies gracieuses, et réjouissantes. Mais bien vite d’autres, et parmi eux les enfants de tous, tapèrent aux carreaux réclamant leur pitance. Faute de quoi ils s’en prirent au potager grattant les semis, dévorant les salades et picorant jusqu’à la dernière cerise. De récolte il n’y eut. L’hiver revint plus froid et terrible que jamais. Le jardinier, cette fois, n’était plus disposé à nourrir toute cette volaille voleuse, mais la loi l’y obligea! Au printemps suivant il laissa sont jardin en friche récupéra sa bêche, son râteau, quelques semences et s’en alla.
Son voisin, le second, à qui il était arrivé la même chose profitta de la froidure agraina les oiseaux dans un piége , en fit des patés mais n'eut pas le temps de les manger car cela lui valut la prison.
Enfin le plus malin qui le cria bien fort fut le troisième qui n'avait jamais rien donner aux oiseaux mais, de ses salades du en donner la moitié comme la loi le lui demanda.
Tu vois, Paul, méfie toi du jardinage de Papy, mais attention, c'est dur aussi d'être un oiseau.

Mes dernières impressions

Je trouve que les assassins de Boston avaient pourtant un bon look. Je me méfierais maintenant de tout le monde. Mais est ce que cela va changer quelque chose aux a priori des Français sur Poutine. Lui, qui les a à sa porte.
Chez nous, le plus important semble être le mariage des homos et leur droit d’adopter, pourquoi pas ? pourquoi en faire tout un pataquès, alors que les homos ne se reproduisent pas et par conséquent,  leurs enfants ne seront génétiquement pas forcément homo. Ces  gens sont plutôt gentils alors pourquoi ne pas leur ficher la paix.
Sans doute est ce là un moyen de dissimuler les véritables problèmes. La  droite stupide s’est engouffrée  dans cette bagarre de principe alors, que  d’autres minorités beaucoup plus dangereuses  se reproduisent sans problème et ne tarderont pas à faire basculer le sort de la France. Un pays où la part du cheval dans le steak  haché est plus importante que la montée des intégrismes , c’est la caricature de sa  déroute. A partir de là c’est du courage qu’il faut  et non pas des combats de sacristie.

Nous n’avions  pas des génies pour gouverner à droite mais à gauche nous avons des bourricots qui conduisent directement le pays dans le mur. Comment arriver à payer la dette engendrée par eux même, et concédée par la droite en dépit du bon sens. Il est sans doute trop tard  et après tout les Français ont bien voté en donnant à la gauche ce qui lui appartient;   la m… dans laquelle nous sommes.
 A La prochaine...



 
 

lundi 1 avril 2013

Retour en crise


Nous sommes de retour à la maison.


Arrivée à 5 h 30 dans notre sinistre Roissy, une lumière sur quatre est allumée car ici, j'avais oublié, c'est la crise. Le Way of Life à la française c'est comme cela, une fois que l'on a tout bouffé il faut faire des économies, tant pis pour l'image, les touristes comprennent vite qu'ils n'arrivent pas au nirvana. Jean Pierre est là et nous emmène récupérer notre voiture chez lui àEnghien. Pressé de retrouver la maison nous ne nous éternisons pas et vers midi les grilles du jardin s'ouvrent. Tout semble avoir été figé pendant notre absence, seule la réserve de graines que j'avais laissé au passereaux est vide. Le programmateur du chauffage à bien fonctionné et la maison est chaude dans cet hiver sans fin.
Bénédicte a retouvé son piano


 Il y a sur la commode un tas de courriers que je m'empresse d'ouvrir, rien de grave cela change de la vie professionnelle où les lettres étaient souvent chargées de problèmes à résoudre.


Pierre m'annonce qu'en désaccord avec l'actionnaire du golf il quittera son travail en juillet.  

Cela me désole, mais son choix est sans doute approprié à la situation et après tout, sa liberté est sacrée, mêmes dans ces périodes difficiles.

Cela n'empêche pas de me faire surprendre par quelques petits rattrapages de sommeil intempestifs dus au décalage horaire.  

J'ai repris mes habitudes et Bénédicte pianote maintenant sur sa tablette. Grâce à  Skype Marie nous a suivi, dans la maison je l'entend parler avec sa maman, aussi bien que dans l'appartement de Hong Kong.
Mon antre


Je me recale dans mon fauteuil de bureau, je regarde les oiseaux dont la mangeoire et à nouveau garnie. C'est amusant de  voir s'agiter ces petites vies simples, ses mouvements rapides et précis, le bonheur de picorer et de s'envoler pour revenir et ainsi de suite au grès des frayeurs et de l'appétit. Quel sera le plus courageux pour revenir, le rouge-gorge, la jolie mésange charbonnière, ou la volée de moineaux , à quand mon gros merle.

Les graines, c'est comme les subventions tant qu'il y en a c'est du bonheur.

J'ai décidé de construire un poulailler prolongation de mon potager.  Qui sait a l'allure ou se dégrade notre pays je me prépare à l'autarcie.

 Ah! Mon merle vient d'arriver, fier il fait la loi autour de la mangeoire, mais tolérant, les autres reviennent et ensemble ils picorent goulûment, les graines jaillissent partout, ils les ramasseront quand les temps seront plus difficiles.

En fait la crise ne pourra arrivé  à bout du paysan. Le paysan sait tellement de choses, son autonomie reste grande, même dans un monde moderne, parce qu'il a les fondamentaux dans les gènes. J'ai seulement peur  que les foules affamées s'en prennent à lui et qu'il n'ai pas trop les moyens de se défendre même s'il est aussi chasseur, bien armé et adroit.


 Cela c'était pour rire... Jaune.
La maison toujours en hiver


 J'ai aussi , à mon retour entendu la prestation télévisée  de notre président et j'attendais  son message et espérais  sa démission. Le pauvre garçon c'est collé dans un tel pétrin.  L'utopie a ses limites, comme les rêves, et je sais de quoi je parle.

Démission, suicide, crise cardiaque, l'avenir est sombre, arrêtez avant qu'il ne soit trop tard monsieur le Président de la bourse plate, le sac est vide. Cela peut arriver a tous le monde de se tromper, arrêtez ! mais sans doute est il déjà trop tard et en capitaine courageux, ce qui n'empêche pas la stupidité, vous ne voulez pas quitter le bateau.

Alors monsieur le président j'ai bien compris que le coulage était inexorable que dans votre boîte a outils il n'y a pas la moindre rustine. Que les rêves égalitaristes de votre parti ont torpillé le navire depuis longtemps. Particulièrement  par cette bombe à retardement qu'est l'éducation nationale. Vous avez éduquer  nos enfants à la recherche du bonheur  sans leur apprendre à le construire. Vous les avez abrutis en leur faisant croire que le bonheur était a prendre dans la poche du voisin, vous les avez démolis. Il s'agit là d'un d'infanticide sur plusieurs générations.

Vous même monsieur le président êtes  tombé dans votre école d'excellence, visionnaire où les politiques se décident mais surtout où le pouvoir se répartit entre membres d'une intelligentsia  tellement loin des réalités et du bon sens.

Vos plans ne sont pas bons ils étaient séduisants pour les naïfs que vous avez formé, mais vous en êtes restés qu'à la répartition du pouvoir entre bons élèves. Vous vous êtes essoufflés à faire valoir vos programmes et comme tous, après vos discours vous cédez devant la réalité.  Rassurez vous la remarque va pour de Gauche à Droite.

Vous vous retrouvez à gérer un peuple de mendiants asservis, tendant la main pour récupérer quelques une de vos promesses au lieu de se retrousser les manches.

Maintenant ce sera compliqué d' inversez le discours, difficile pour ne pas dire impossible. Vous pourrez toujours vous trouver des excuses, la colère de vos supporters gronde déjà. Vous avez fabriqué votre propre perte.

 La mangeoire est vide, deux moineaux ramassent les dernières miettes, les autres sont partis.




La suite au prochain numéro