dimanche 16 février 2014

Retour dans notre France chérie

Depuis huit jours j'ai réintégré mon petit village de France bien calme ou pas grand chose se passe , calme et serein. J'ai retrouvé la France telle qu'elle, mais sans ce recule qui n'en fait voir que les défauts.  Mon moral remonte et comme notre president lui aussi à fait une petite visite aux États Unis, lui aussi a vu la France de loin.
Donc tout va bien et j'écoute dorénavant les messages de notre gouvernement,  nous sommes sur la bonne voie. Avec un peu de patience, trois ans c'est rien, en 2017 tout ira mieux, la hausse du chômage aura diminué, les entrepreneurs auront compris que l'argent ne fait pas le bonheur, les enfants connaîtront tous le kamasutra par cœur version homo comprise. tous les français partagerons de bon gré leur richesse, faisant du pays l'arche de Noé et le paradis du monde, l'exclusion n'aura plus de sens, à l'exception des contestataires. Ainsi soit il.
Alors on rigole et si l'autruche se met la tête dans un trou c'est qu'elle ne s'y trouve pas si mal.

J'ai retrouvé les saisons, ces projets imposés sans lesquelles la vie est monotone, Le mauvais temps puis les beaux jours, les saisons,  au moins des changements réels. La météo et ses frasques ses inondations qui relancent la consommation, remplissent nos journaux, élancent la compassion et la solidarité. Météo éphémère qui ne se grave de toute façon que dans la tête des sinistrés.

Pourquoi se faire véritablement du souci, je suis encore en bonne santé ou presque, mes enfants ont du boulot j'ai des petits enfants auxquels le monde appartient et j'ai toujours une femme que j'aime.
Quand à ces braves politiques, après tout ils font ce qu'ils peuvent donc pas grand chose, tricotent et détricote au grès du dogme, rarement de la réalité en tous les cas  de leurs intérêt, c'est normal après tout.

J'aurai du écouter les nouvelles de Hong Kong plus que les nouvelles de France. Ils ont sans doute leur lot d'horreur, de sunammi et de crimes... 

Allez  Jacquot ici tout n'est pas noir. 
les syndicats premiers saboteurs de la nation sont  emportés par la lame de fond de la réalité économique et l'économie va comprendre l'importance de l'homme, les banquiers vont devenir d'honnêtes gens et la finance bienveillante.
Les rouges écologistes se régaleront toujours des poireaux de nos hivers réchauffés, poussés au déversement de leurs pots de chambre.
Les couples homosexuels seront sur liste d'attente pour adopter les enfants battus des couples heteros, une belle revanche.
Les religions se mettront toutes d'accord pour respecter la croyance de l'autre et pour inviter leurs ouailles à limiter les naissances pour vivre mieux.
La planète se refroidira pour qu'il y ait toujours de la bonne neige pour les jeux olympiques d'hiver. Le niveau de la mer baissera pour agrandir les plages.
Et puis nous vivrons mille ans et  ce qui reste des syndicats sera d'accord pour repousser l'âge de la retraite a soixante six ans.
Allez ça va le faire.

jeudi 6 février 2014

Impressions rageuses

Mes Impressions rageuses de la France vue de Hong Kong.

Je n'ai pas donné beaucoup de nouvelles de mon séjour à Hon Kong. Je ne veux pas réécrire toujours la même chose. Il n'y a plus l'effet de surprise, au quatrième séjour la spontanéité et l'émotions sont émoussées.  Bien sur, Hong Kong change tous les jours je dirai de minutes en minutes, mais à quoi bon  revenir sur  ce  contraste avec notre société française. Je ne dis pas qu'ici ce soit le paradis, il n'existe pas. Ici il y a de la motivation donc du travail.

En fait,  j'ai trop écouté les nouvelles de France. J'ai relu le voyage au bout de la nuit de Céline et ce n'est pas pour te faire vraiment rigoler.
J'aurai donc plus à dire sur la décadence de notre pays que sur les performances de l'économie de Hong Kong.
 J'ai surtout envie de dénoncer le merdier dans lequel je vais me retrouver dans deux jours. Je sais, mon désarroi ne sert à rien. Quoi qu'on fasse il est trop tard et comme on dit les carottes sont cuites. La France pourrit sur pied. A vouloir conserver sa spécificité, à se croire plus forte que les autres, à ne pas comprendre que le farniente a une fin et qu'elle ne pèse qu'au  travers des discours usés et des mensonges de nos politiques. La France n'est plus un exemple. Il lui faut arrêter de se regarder le nombril, le monde a changé.
Le peuple français est  devenu un infirme dont la rééducation est devenue impossible. Les derniers combattants se sauvent. Plus de rêve, plus de projet, plus de chef, seulement du chacun pour soi et de la  jalousie prônée par l'enseignement du nivellement et du mépris de la réussite.
Quand la majorité d'un peuple s'accommode de cet état d'esprit, il est foutu.
Quand un peuple ne vit que de la promesse de l'égalité, de l'assistance et des remords, il est foutu.
Comment le chef d'état peut´il s'en remettre aux entreprises en détestant les entrepreneurs et particulièrement ses champions, ceux qui réussissent. Il ne faut pas manquer d'air. 
Chaque jour apporte  son poids d'inepties. Au bon peuple on balance des raclures à bouffer, le mariage gay, la famille, le racisme, les horaires scolaires et oui, ça les occupe ces cons, comme ça occupe cette conne opposition. De toutes façons  leur sort est lié, ils n'aurons ni l'un ni l'autre du boulot. La France ils en rongent les os et bientôt plus rien.

Plus grave encore, même si les français changent de politique, l'alternance ne fera une meilleure place qu'aux élus  de l'autre bord, mais hélas certainement pas aux français. Qui aura, parmi eux, le courage d'y changer quelque chose puisqu'ils ne l'ont pas fait lorsqu'ils en avait la possibilité.
Alors j'en reviens toujours à la  conclusion que la France n'est pas un pays réformateur. la France se révolte de temps en temps et nous n'en sommes pas loin. Un Grand corps malade auquel aucun traitement ne fait d'effet, c'est bientôt un mort. Nos politiques s'emploient donc à cacher la vérité au bon peuple pour continuer à toucher leurs honoraires alors que l'honnêteté serait de lui prodiguer les soins palliatifs.

J'aimerai tellement me tromper. Comme un coureur à pied qui doit s'entraîner régulièrement car l'effort fait mal, faute d'habitude. Y a t'il un de nos dirigeants capable de nous remettre à l'entraînement. Je le pense pas. Il faudra attendre  que la situation s'aggrave pour que la réaction vienne du fond, de la nécessité, plus encore de la survie. 
Alors, faute de courage, il est probable que la lutte des classes verra  la victoire du prolétariat et de son obligatoire dictature. 

Voilà mes dernières impressions, venues du contraste entre Hong Kong  et les informations de France. 
Je ne peux pas vous faire rigoler tout le temps.
Rassurez moi !

Bien à vous tous. 

Jacquot.