lundi 26 mai 2014

Douceur de Vivre

Photos d'actualité
 où la retraite un  printemps à cultiver.

 C'est le Printemps, je pense à mes petits enfants, bien loin, mais le progrès m'en rapproche considérablement, avec Internet,  les distances se sont recroquevillées comme la feuille de papier que je jette dans la flambée, bientôt interdite, de ma cheminée. Il est temps pour moi d'apprécier la vie, elle aussi rétrécie. Alors je laisse aller mon imagination et mes rêves comme on le fait au printemps d'une vie.
 J'ai quelques inquiétudes pour mes enfants et petits enfants et je ne suis pas certain qu'il en était de même pour mes parents où mes grands parents. Faut'il toujours se compliquer la vie par la peur du lendemain ?  Celle ci m'offre quelques temps de répits, j'en profite.
Notre pays est au bout du rouleau et m’accompagne volontiers dans une décadence dont le ne veux pas. Les roses éclatent et la jardin me passionne. Chaque jour ses changements. Les haricot lèvent, leur feuilles fragiles sortent de terre,  les salade gonflent et les tomates ont besoin de  tuteurs, comme les mauvaises herbes d'un herbicide. J'ai gardé mes réflexes de cultivateur pour cette nature que j'adore quand je la domestique, comme un bon cheval, je la caresse, mais je ne la laisse pas m’embarquer n'importe ou.
Les temps maussades sont plus propices à l'écriture, j'en profite pour inventer  ces "graphouillis" en direct du fond de moi. Quand la lumière revient je dessine. Je partage les belles journées entre le jardinage et le golf. Pour accrocs à ma liberté j'ai juste quelques responsabilités à la mairie où le hasard des élections m'a amené.
Si ma vie s’arrêtait aujourd'hui, j'aurais sans doute compris ce qu'est le bonheur et surtout qu'il existe. J'en aurais même profité. Je partage en partie ces bons moments avec ma femme, le reste du temps nous conservons l’indépendance nécessaire à nos libertés.  Ses répétitions au piano ne me dérangent pas, c'est sa vie, c' est la mienne. Nous partageons beaucoup de sensibilités communes et quelques désaccords domestiques, sel et  poivre de notre bonheur et de sa pérennité.
Ainsi je laisse dériver mes pensées au gré des courants et du temps. J'ai un peu honte d'afficher mon bonheur,  vielles réminiscence Judéo-chrétienne. Mais la misère c'est elle qui fait apprécier le bonheur, le Blanc le noir, le froid le chaud, les pleurs et les rires.
J'écoute toujours beaucoup de musique,  nous allons écouter l'orchestre Colonne à la salle Pleyel  malgré des allers- retours à Paris toujours plus difficiles. Je suis insatiable de musique classique mais éclectique, bien d'autres musiques me plaisent mais j'ai bien l'impression que le plus beau a été inventés.
Depuis toujours attiré par l'art, Je m'y laisse dériver,  il m'a fallut bientôt soixante dix années, dont quelques unes de galère, pour  laisser glisser ma barque. Mieux vaut tard que jamais.
Je fais quelques dessins que j'essaie de simplifier au maximun, sous les conseils de mon ami Alex. des esquisses où la  technique cède  place aux sentiments. Bof.


Dans le jardin j'ai installé une oeuvre moderne achetée à Brico Marché, un socle et un
pot de fleur, que j'ai peint en bleu Majorelle. J'ai eu un peu de mal avec Bénédicte mais le bidule a intégré le jardin comme un sourire, comme mes poissons volants:
  

Bien A Vous  
Jacquot



Élection europeennes

Lendemain d'élection
Faut pas rêver!
 
Pour ces élections Européennes, Comme prévu je n'ai pas voté utile, choisissant un parti embryonnaire pseudo Européen et libéral. 
Beaucoup d'autres ont désavoué nos hommes politiques en réfugiant leur mécontentement dans l'urne du " Front National " même diabolisé à outrance les Français acculés, ont montré qu'il se foutent du diable. C'était prévu.
Nos politiques de bon ton ont peur de mettre au grand jour les vrais raisons de ce vote extrême et personne n'aborde la réalité des choses.

À  ce propos, il y a quelques jour un député, de mes amis, s'ouvrait sur une commission parlementaire de réflexion sur le départ de nos jeunes à l'étranger. Et qu'il aurait à entendre quelques jeunes sur leur motivation profonde.
j'en connais au moins deux, puisque mes deux enfants travaillent à l'étranger. 
Il m'est agréable de savoir que nos parlementaires se posent la question. Je suis plus étonné qu'ils n'imaginent pas  déjà la réponse. Connaissant un peu le sujet, je lui répondrai bien, qu'ils sont partis pour ne pas voter Front National, car eux ont besoin d'espoir. Ils ne sont pas partis faire du tourisme mais pour travailler et pour réussir, c'est un acte courageux et de ce fait ce sont de bons enfants, des gens qu'il aurait fait bon garder chez nous. Mais que leur propose-t'on ? une société égalitaire où la réussite est sujet à suspicion, on leur rabâche qu'ils n'auront pas de retraite et qu'on leur rabotera leurs économies au non du dogme égalitariste... Un jeune à besoin de rêve et aussi de récompenses.
Le socialo- écolo- trotskisme gomme le rêve, et la chasse aux riches est loin d'être le bon combat pour aider le pauvre. La droite française complexée et électoraliste s'accommode de demi mesures.
Trop compliquée la France , sans espoir sans rêve.
Seule l'élite politique y trouve son compte mais les forces vives, celles qui se battent tous les jours dans leur commerce, leur petite entreprise, les bon pères de famille, les braves, les justes, tous ceux là, sont fiers du départ de leur enfants.
Devant la certitude du pouvoir publique de leur retour, oui ils reviendront, dans vingt ans, avec leur accent anglo saxon ou chinois pour montrer à leurs enfants la maison de leur jeunesse. Ils  verseront quelques larmes sur les ruines d'un vieux monde mort de ses complexes.

Le Front National n'apportera aucune solution mais ils aura au moins eu le mérite de cristalliser le mécontentement.  Les discours du  lendemain laissent  présager encore une fois que personne ne veut comprendre. Sans doute, est-il déjà trop tard. 
Allez enfants, rêver et espérer ailleurs.

Jacques pelard