lundi 22 avril 2013


C’est le printemps

Du soleil ! Juste le minimum, on a quand même fini par avoir la peau de cet hiver  mais nous sommes déjà la 20 Avril
 

Les bourgeons grossissent et ne vont pas tarder à péter leur vert tendre. Les tondeuses à gazon bourdonnent dans le village. Les pigeons claquent des ailes pour se faire remarquer et attaquent mes petits pois.  Les tourterelles roucoulent  sur la cheminée, par le conduit  je les entends comme si elles étaient dans la maison.  Enfin il y a une bonne activité dans le jardin. Je surveille mes merles toujours empressés, à la recherche de rencontres avec les vers de terre. J’ai semé du gazon pour agrandir la pelouse en place d’un vilain massif de fleurs, les moineaux  se régalent de ses graines subitement épandues, ils s’envolent d’un coup, dés qu’ils me voient, et reviennent  dés que j’ai le dos tourné.

J’ai acheté un petit poulailler et construit l’enclos pour que mes quatre poules soient à l’aise. Confortablement installé dans mon canapé, je les vois du salon. Je les vois tellement bien que je fini par comprendre qu’elles se sont toutes échappées, fautes de leur avoir rogné les plumes.   J’attends le soir, car les poules regagnent toujours leur poulailler à la tombée de la nuit. Là  je les coffre et leur coupe les plumes des ailes. Ce manque de voilure réduit à néant toute tentatives d'envol par dessus le grillage, et leur rappelle qu’elles sont là pour pondre, un point c’est tout. Je ne dis pas que sous certaines conditions elles n’auront pas droit à une petite promenade mais dés leur arrivée, pas question.
Comme tous les golfeurs le beau temps m’a sorti de mes lectures et de mes écritures, j’ai repris mes clubs avec plaisir et je crois que j’ai fini par sortir de mon «burn  out » Golfique que j’attribue à la vente de la Vaucouleurs.

Paul présente avec fierté sa production
Je viens de recevoir une photo des Haricots que j’ai semé  à Hong Kong pour initier Paul à la vraie culture, celle du jardin.

Contine pour Paul
Il y avait une fois, trois jardiniers. Comme l’hiver avait été rude le premier avait donné des graines aux oiseaux, sans lesquelles beaucoup d’entre eux seraient mort de faim. Aux printemps tous dodus et en bonne santé, nichèrent en se serrant dans la haie du jardin. Certains des oiseaux reconnaissant s’employèrent à siffler les mélodies gracieuses, et réjouissantes. Mais bien vite d’autres, et parmi eux les enfants de tous, tapèrent aux carreaux réclamant leur pitance. Faute de quoi ils s’en prirent au potager grattant les semis, dévorant les salades et picorant jusqu’à la dernière cerise. De récolte il n’y eut. L’hiver revint plus froid et terrible que jamais. Le jardinier, cette fois, n’était plus disposé à nourrir toute cette volaille voleuse, mais la loi l’y obligea! Au printemps suivant il laissa sont jardin en friche récupéra sa bêche, son râteau, quelques semences et s’en alla.
Son voisin, le second, à qui il était arrivé la même chose profitta de la froidure agraina les oiseaux dans un piége , en fit des patés mais n'eut pas le temps de les manger car cela lui valut la prison.
Enfin le plus malin qui le cria bien fort fut le troisième qui n'avait jamais rien donner aux oiseaux mais, de ses salades du en donner la moitié comme la loi le lui demanda.
Tu vois, Paul, méfie toi du jardinage de Papy, mais attention, c'est dur aussi d'être un oiseau.

Mes dernières impressions

Je trouve que les assassins de Boston avaient pourtant un bon look. Je me méfierais maintenant de tout le monde. Mais est ce que cela va changer quelque chose aux a priori des Français sur Poutine. Lui, qui les a à sa porte.
Chez nous, le plus important semble être le mariage des homos et leur droit d’adopter, pourquoi pas ? pourquoi en faire tout un pataquès, alors que les homos ne se reproduisent pas et par conséquent,  leurs enfants ne seront génétiquement pas forcément homo. Ces  gens sont plutôt gentils alors pourquoi ne pas leur ficher la paix.
Sans doute est ce là un moyen de dissimuler les véritables problèmes. La  droite stupide s’est engouffrée  dans cette bagarre de principe alors, que  d’autres minorités beaucoup plus dangereuses  se reproduisent sans problème et ne tarderont pas à faire basculer le sort de la France. Un pays où la part du cheval dans le steak  haché est plus importante que la montée des intégrismes , c’est la caricature de sa  déroute. A partir de là c’est du courage qu’il faut  et non pas des combats de sacristie.

Nous n’avions  pas des génies pour gouverner à droite mais à gauche nous avons des bourricots qui conduisent directement le pays dans le mur. Comment arriver à payer la dette engendrée par eux même, et concédée par la droite en dépit du bon sens. Il est sans doute trop tard  et après tout les Français ont bien voté en donnant à la gauche ce qui lui appartient;   la m… dans laquelle nous sommes.
 A La prochaine...



 
 

lundi 1 avril 2013

Retour en crise


Nous sommes de retour à la maison.


Arrivée à 5 h 30 dans notre sinistre Roissy, une lumière sur quatre est allumée car ici, j'avais oublié, c'est la crise. Le Way of Life à la française c'est comme cela, une fois que l'on a tout bouffé il faut faire des économies, tant pis pour l'image, les touristes comprennent vite qu'ils n'arrivent pas au nirvana. Jean Pierre est là et nous emmène récupérer notre voiture chez lui àEnghien. Pressé de retrouver la maison nous ne nous éternisons pas et vers midi les grilles du jardin s'ouvrent. Tout semble avoir été figé pendant notre absence, seule la réserve de graines que j'avais laissé au passereaux est vide. Le programmateur du chauffage à bien fonctionné et la maison est chaude dans cet hiver sans fin.
Bénédicte a retouvé son piano


 Il y a sur la commode un tas de courriers que je m'empresse d'ouvrir, rien de grave cela change de la vie professionnelle où les lettres étaient souvent chargées de problèmes à résoudre.


Pierre m'annonce qu'en désaccord avec l'actionnaire du golf il quittera son travail en juillet.  

Cela me désole, mais son choix est sans doute approprié à la situation et après tout, sa liberté est sacrée, mêmes dans ces périodes difficiles.

Cela n'empêche pas de me faire surprendre par quelques petits rattrapages de sommeil intempestifs dus au décalage horaire.  

J'ai repris mes habitudes et Bénédicte pianote maintenant sur sa tablette. Grâce à  Skype Marie nous a suivi, dans la maison je l'entend parler avec sa maman, aussi bien que dans l'appartement de Hong Kong.
Mon antre


Je me recale dans mon fauteuil de bureau, je regarde les oiseaux dont la mangeoire et à nouveau garnie. C'est amusant de  voir s'agiter ces petites vies simples, ses mouvements rapides et précis, le bonheur de picorer et de s'envoler pour revenir et ainsi de suite au grès des frayeurs et de l'appétit. Quel sera le plus courageux pour revenir, le rouge-gorge, la jolie mésange charbonnière, ou la volée de moineaux , à quand mon gros merle.

Les graines, c'est comme les subventions tant qu'il y en a c'est du bonheur.

J'ai décidé de construire un poulailler prolongation de mon potager.  Qui sait a l'allure ou se dégrade notre pays je me prépare à l'autarcie.

 Ah! Mon merle vient d'arriver, fier il fait la loi autour de la mangeoire, mais tolérant, les autres reviennent et ensemble ils picorent goulûment, les graines jaillissent partout, ils les ramasseront quand les temps seront plus difficiles.

En fait la crise ne pourra arrivé  à bout du paysan. Le paysan sait tellement de choses, son autonomie reste grande, même dans un monde moderne, parce qu'il a les fondamentaux dans les gènes. J'ai seulement peur  que les foules affamées s'en prennent à lui et qu'il n'ai pas trop les moyens de se défendre même s'il est aussi chasseur, bien armé et adroit.


 Cela c'était pour rire... Jaune.
La maison toujours en hiver


 J'ai aussi , à mon retour entendu la prestation télévisée  de notre président et j'attendais  son message et espérais  sa démission. Le pauvre garçon c'est collé dans un tel pétrin.  L'utopie a ses limites, comme les rêves, et je sais de quoi je parle.

Démission, suicide, crise cardiaque, l'avenir est sombre, arrêtez avant qu'il ne soit trop tard monsieur le Président de la bourse plate, le sac est vide. Cela peut arriver a tous le monde de se tromper, arrêtez ! mais sans doute est il déjà trop tard et en capitaine courageux, ce qui n'empêche pas la stupidité, vous ne voulez pas quitter le bateau.

Alors monsieur le président j'ai bien compris que le coulage était inexorable que dans votre boîte a outils il n'y a pas la moindre rustine. Que les rêves égalitaristes de votre parti ont torpillé le navire depuis longtemps. Particulièrement  par cette bombe à retardement qu'est l'éducation nationale. Vous avez éduquer  nos enfants à la recherche du bonheur  sans leur apprendre à le construire. Vous les avez abrutis en leur faisant croire que le bonheur était a prendre dans la poche du voisin, vous les avez démolis. Il s'agit là d'un d'infanticide sur plusieurs générations.

Vous même monsieur le président êtes  tombé dans votre école d'excellence, visionnaire où les politiques se décident mais surtout où le pouvoir se répartit entre membres d'une intelligentsia  tellement loin des réalités et du bon sens.

Vos plans ne sont pas bons ils étaient séduisants pour les naïfs que vous avez formé, mais vous en êtes restés qu'à la répartition du pouvoir entre bons élèves. Vous vous êtes essoufflés à faire valoir vos programmes et comme tous, après vos discours vous cédez devant la réalité.  Rassurez vous la remarque va pour de Gauche à Droite.

Vous vous retrouvez à gérer un peuple de mendiants asservis, tendant la main pour récupérer quelques une de vos promesses au lieu de se retrousser les manches.

Maintenant ce sera compliqué d' inversez le discours, difficile pour ne pas dire impossible. Vous pourrez toujours vous trouver des excuses, la colère de vos supporters gronde déjà. Vous avez fabriqué votre propre perte.

 La mangeoire est vide, deux moineaux ramassent les dernières miettes, les autres sont partis.




La suite au prochain numéro