jeudi 21 mars 2013

Déjà le retour

Feux d'artifice.

La température remonte, depuis quelques jours le climat se tropicalise.
30°c, de gros nuages et puis le ciel noircit et les longs éclairs verticaux impactent les collines environnantes.
















Roulements de tambour lointains, puis l'orage nous arrive dessus à gros fracas, un mur d'eau sur l'aéroport mais le fleuron européen, l'A380 se présente au décollage, hésite puis, silencieusement, prend sa vitesse et s'élève à travers une mince éclaircie.

















Notre visite au marché de nuit semble compromise mais les orages ne durent jamais bien longtemps.
Nous prenons la route, direction Sham Shui Po. Benoît sait où se trouvent les fameux aimants.    

Et nous voici chez Mr Wafaleung derrière ses aimants.






 





















Je fais mes achats, monte mon stock pour divers usages, vite fait, car l'orage nous revient dessus.

Nous partons nous abriter à l'I C C,  re visite des magasins et quelques emplettes pour nos femmes, après tout j'ai eu droit à mes aimants et ce pantalon ne coûte pas beaucoup plus cher....
La pluie s'estompe, nous rejoignions une terrasse au bord de l'ICC et nous y prenons un verre de Sauvignon blanc de Nouvelle Zélande appuyé d'un petit Partagas.



















Le ciel est lavé, la nuit s'installe, c'est la "symphony of light" sur fond de nuages voluptueux. 
Les façades des grands immeuble s'éclairent de toutes les couleurs, une belle mise en scène dans l'air transparent, pour une fois.


Nous marchons à pied dans la ville, empruntant des passerelles provisoires, elles longent les travaux de la fabuleuse gare de TGV sous laquelle Benoît creuse son tunnel.
Des travaux gigantesques, d'immenses fouilles laissent présager de la taille du complexe.
Au dessus, des enchevêtrements d'engins, les flèches des grues veillent, grands squelettes figés dans la nuit.
Le beau temps est revenu, les dernières flaques s'évaporent, la pluie n'a pas fait baisser la température.
Nous avons rejoint le marche de nuit, la rue est vivante comme s'il ne s'était rien passé,
En pleine rue, bien sûr entièrement « piétonne » des centaines de personnes sont déjà installées dans les restaurants, dehors,  autour de tables spartiates, un rouleau de papier toilette en guise de serviettes, 4 verres en plastique amélioré et déjà les bières sont servies, tout va très vite et ma foi on y mange de bonnes choses.
Au diable les provenances, pour sûr, mes crevettes viennent de la mer. Nous nous régalons et nous sommes heureux.
Cela dit, même s'il nous reste encore le plaisir de prendre l'avion dans l'un des plus beaux aéroports du monde, depuis plusieurs jours, je ne peux m'empêcher de penser à notre départ.
Grand architecte,  Norman Foster, gros moyens et grand soin donnent un superbe aéroport, fonctionnant à merveille, efficace, propre, lumineux et remarquablement relié à la ville…
Avec une réplique du "Spirit of Sha Tin", premier avion à avoir décollé de Hong Kong, en 1911
Quitter les enfants, notre petit Paul, l'exotisme, ce nouveau monde et sa bulle de rêve, pour retrouver notre vielle Europe pleine de courbatures, en arrêt de travail, à cours d'idées et d'argent. C'est toujours difficile.

Mais nos racines sont là bas dans la terre de Beauce, dans les champs de blé et dans quelques buttes de terre remuées à grand peine. Pierrot est là bas, lui aussi il nous attend.

Comme d'habitude, nous en avons pris plein le cœur et plein les yeux. Qu'elle chance, de retrouver notre maison, et de reposer les pieds sur terre. À l'année prochaine Hong Kong on reviendra surveiller les travaux. Et qui sait, un nouveau chantier, n'est ce pas Marie.

Ce jeudi 21 mars, nous sommes bien rentrés, nous avons maintenant besoin de reprendre nos esprits. 
A très bientôt.