lundi 28 mars 2016

Promenade avec Paul

Le beau temps est revenu, la brume et les pluies se sont évanouies, le soleil et la lumière sont là.
Véritable objet de ma visite à Hong Kong,  je suis parti me promener avec mon petit fils sous les grands immeubles grimpants dans le ciel bleu. Paul a cinq ans, il aime bien me tenir par la main, c'est pour l'image, mais c'est vrai. Il m'explique la vie, la couleur des bus, la provenance des lignes de métro, les sigles  dès compagnies aériennes sur les avions...
Quels moments ! On a beaucoup parlé, lui plus que moi et de temps en temps pour remédier à ma surdité il tire sur mon bras et je me penche pour approcher mon oreille. C'est pour les choses importantes du genre - dis papy tu m'emmèneras sur la "moiss-bat " mais aussi, - tu sais j'en ai marre de ma mère, elle dit toujours non. Là j'essaie de le raisonner et je lui explique un peu que la vie et faite de pas mal d'interdit et qu'il en va souvent de sa sécurité, que sa mère est ce qui se fait de mieux dans le genre et que c'est grâce à elle qu'il apprécie son grand père. 

Alors sous le plus beau des rayons de soleil,  j'ai interrompu ses sauts de cabri et je lui ai demandé  - mon crapouillot est ce que  tu sais ce qu'est le bonheur. - non papy.  Bien-sûr personne ne lui en avait jamais parlé, et moi je lui ai dit -tu es bien là, avec ton papy sous ce beau soleil. Et bien c'est çà mon gars. Tu te rappèleras quand on est bien çà s'appelle "du bonheur". J'ai eu droit à un petit bisou et une rame de métro a fracassé l'air. Comme il n'a pas trop le droit au chocolat on est vite rentré, avant sa maman et je lui en ai donné un petit carré.
                                          

Voyage au bout du luxe

Hong Kong suite 

Voyage au bout du luxe.

Aujourd'hui déjeuner à Central , c'est le quartier des affaires, des grands môles, de la plus forte densité de gratte ciel au monde dont l'emblématique IFC. Avec un loyer d'un million d'euros par mois, le magasin Apple y réalise son plus gros chiffre d'affaire. Le luxe règne  en maître et inutile de demander un prix, ici quand on veut c'est qu'on peut. 
Tout brille tout est beau du sol au plafond. Tout les grandes maisons son là,  la France est partout, fierté . Bijouterie, Couture, parfum, épicerie fine... Que du beau et du bon. 

J'ajoute, que dans ces beaux quartiers, et surtout ces beaux magasins circulent de superbes créatures, croisées trop vite,  la  démarche élégante, fines et grandes asiatiques, sûres d'elle et de leur beauté. Elles font aussi le paysage et ne peux les ignorer, pas moins que les voitures de luxe dans les parkings. Le beau est au minimum fait pour être regardé

Nous traversons une magnifique exposition sur la peinture à travers les époques pour les enfants, très bien faite et très  intéressante aussi pour le retraité que je suis. 

Puis nous sommes ressorti à l'air tiède  de de la rue, tout petit sous ces mètres cube de béton, de glace, de marbre, sous ces chefs d'œuvre d'architecture moderne, et encore,  j'en ai pris plein les yeux.
Nous avons rejoins le club de cigare, une pièce  richement décorée et un personnel attentionné, acheté un "Flore de Copa " et un verre de single Malte et nous avons profité de la vie comme n'importe quels banquiers,  un bon moment .
 J'ai payé la note et on a repris le métro. La chute ?  non , le métro à Hong Kong, en particulier à la station "Central " c'est un " must " là aussi il y a du volume énorme, du trafic, du bel ouvrage, ça ne pue pas, c'est très propre, que du bonheur.
 
Dans le métro propre sans tag, la plus part des dames ont repris des tailles plus communes et les grands pères, auxquels les jeunes ont laissé leur place, somnolent entre les stations. Pour le reste c'est à dire 95 pour cent,  tous ont à faire  avec leur portable... Comme partout

Avant d'arrivé à tung chung , notre chez nous, j'ai oublié de vous dire que j'étais allé au cabinet à l'ITC. Magnifiques, les toilettes, de marbres et de glaces, sont entretenues comme de véritables salles d'opération. Derrière, (c'est le mot), chaque patient, un agent dont la prestance évoque celle d'un ministre, contrôle et désinfecte la poignée de la porte, la lunette et vérifie tout les points d'impacts  ou  traces désagréables. Et, c'est gratuit.
 Je ferme cette petite parenthèse et je vous dit à bientôt, pour la suite.


En arrivant j'ai appris la nouvelle de la Belgique.  Alors j'ai atterri.