jeudi 7 mars 2013

Marche forcee

Marche forcée avec Marie et Bénédicte entre Discovery Bay et Mui Wo, passage d'une baie à l'autre avec des vues magnifiques sur Hong Kong et au passage sur le golfe de Discovery Bay
Fatiguant mais sportif.


On est bien d'accord, Hong Kong ce n'est pas qu'un empilement de "Lego"sur un rocher. Il y a plein d'iles, des plages, des collines, des ballades merveilleuses dans la nature et dans le temps.
Envoyez vos enfants s'installer la bas et allez les voir . Vous comprendrez mieux




séjour à Penang. Malaisie


4 jours à PENANG


Aujourd'hui´hui départ pour l'île de Penang au nord ouest de la Malaisie, juste en dessous la Thaïlande.

Quelques petites chamailleries pour choisir les valises. L'aéroport de HK est dans la brume. Paul est de mauvais poils, ce départ le dérange de ses habitudes. Nous décollons vers 14 heures ce qui me laisse un peut de temps pour vous donner quelques une de nos nouvelles.
Sur Hong Kong je n'est rien a ajouter par rapport à mes blogs antérieurs et au contraste phénoménal entre ce monde et la France. La France qui se dégonfle, ici une bulle dont on se demande quand elle explosera, à la morosité de notre vieille Europe, l'enthousiasme déraisonnable des conquérants de l'avenir. Ici on rêve, on projette on construit. Chez nous on normalise,on complique, on regrette, on a peur.
Tout nous oppose.
J'ai bien pris conscience que je suis désormais grand père et je profite au mieux de mon petit fils. Mon Paul plus Hongkongais que français. Il a appris à parler avec ses parents mais s'exprime en anglais car il a un contact privilégié avec sa nounou philippine "Yaya" qui lui parle un anglais avec l'accent asiatique.
Chaque jour il découvre des nouveaux mots ou expressions qu'il utilise à répétition.
J'aime beaucoup son "open door" ou son "again"et "thank you"
Paul mélange les langues il est bien placé pour mélanger aussi les cultures et cela n'est pas pour me déplaire, au moins il aura un peu de recul par rapport à la franco française.

Entre temps l'avion c'est posé à St. Georges en Malaisie sur l'île de Penang. Nous sommes loin d'être chez les sauvages. Il fait nuit, il est 20 heures, le trafic est dense, la ville en impose, les buildings illuminés et modernes nous accompagnent pendant 40 minutes. nous longeons la mer et les enseignes prestigieuses de grandes sociétés internationales.
nous arrivons finalement, non loin du centre historique. Notre hôtel, choisi par Marie est une maison coloniale de 6 grandes chambres offrant le confort moderne dans un cadre des années trente. J'adore cette ambiance, les larges pâles des ventilateurs tournent mollement au dessus de nos têtes mélangeant l'air frais sorti de climatiseurs discrets. Tout est peint en blanc, le mobilier anglo sino malaisien ressort d'autant. Notre lit est recouvert d'une moustiquaire aussi jolie qu'efficace, mais en fait il n'y a pas trop de moustiques.
L'endroit est idéal pour fumer le cigare. J'ai tout prévu, une boîte de Griffins et une bouteille de Macallan achetés à Hong Kong avant de partir. Des belles soirées en perspective avec Benoît. Je n'ai pas trop le temps d'écrire car c'est un grand moment familial que je ne peut remettre à plus tard, avec mon petit fis Paul, Marie et Benoît. Pierre me manque.
Nous louons une voiture et son chauffeur. Marie et Benoît font le programme et donnent leurs instructions. Nous visitons ainsi une volière de papillons, un parc botaniques, des temple de diverses confessions, tous avec des décorations plus chargées les unes que les autres mais ces excès finissent par me plaire. C'est l' Asie.
Le câble train nous grimpe au Penang pick. A 800 mètres nous avons une très belle vue de Georges Town et de ses environs. Nous voyons la côte jalonnée par les tours des grands hôtels, le centre ville inscrit au patrimoine de l'UNESCO et puis le premier pont vers le continent puis tout au loin le second en cours d'achèvement . En face sur la Malaisie s'étalent les quartiers industriels. quant aux sièges sociaux ils semblent avoir choisi l'île de Penang pour s'y établir.

Ce qu'il me restera de cette île malaisienne

Des taux de croissance qui flirt avec les 10% évidement cela change la donne, on y préserve les centres historiques aux influences diverses. Pour le reste les investissements sont bien visibles, frais ou à venir et surtout en cours. Saint Georges est une ville moderne protégeant son centre ville multiculturel fait de maisons avec un ou deux étages maximum, serrées les unes contre les autres au bord de rue assez larges pour supporter une circulation un peu désordonnée ou roulent, à leur bonne guise, de nombreux motor-bikes se faufilant dans un flot ininterrompu de voitures en relativement modernes et de taille moyenne. j'y vois avec satisfaction des Peugeot neuves. Les trottoirs bordés de caniveaux profonds recouverts ou non de plaques de béton, sont impraticables, du moins avec la poussette de Paul. Dans nos promenades, il nous faut donc affronter la circulation sans mollir, mais bon nous avons survécu. Dans les quartiers périphériques aisés, nous retrouvons l'ambiance britannique, ses grands espaces verts, les belles avenues, et les magnifiques résidences. Outre les berges portuaires, les plus belles plages sont bordées d'hôtels de luxe, juste léchés par le sunami de 2004.

Multiculturalisme, la grande leçon.


Nous lions facilement connaissance avec le propriétaire et le personnel de l'hôtel mais aussi avec notre chauffeur et les serveurs des différents restaurants ou nous passons pour dîner. Tous ces gens sont très accueillants et agréables. Nous traversons différents quartiers, les uns hindous, d'autre musulmans, bouddhistes ou catholiques, les édifices religieux s'y mêlent comme les cultures, les écoles et les mœurs. Sur le marché, le charcutier côtoie le boucher halal. Les écoles primaires sont toutes confessionnelles et puis a la fin on colle tous les étudiants dans une université commune. Tous nos interlocuteurs nous disent que cela se passe bien entre tous. Une jeune femme voilée jusqu'au yeux arrive presqu'a sourire, son mari rasé de frais, aussi, visiblement ceux la n'ont pas envie de se faire exploser et ne m'en veulent pas. Le chauffeur de taxi nous accompagne dans son temple hindouiste, il fait semblant de mettre un billet dans une urne, le geste est parfait, nous croisons un moine rondouillard et souriant. J´avoue que malgré les explications, en bon anglais, du chauffeur j'ai du mal à m'y reconnaître dans toute ces religions et tout cela reste un peu confus. Après tout c'est peut être le pourquoi du confucianisme. La, il se pourrait que je m'avance un peu loin, mais le mot confus doit bien venir de ce garçon appelé Confucius, non? bon je sais aussi que j'ai de graves lacunes sur le sujet.
Il y a trente six mille façons de pratiquer, de croire,cela n'est pas grave quand cela ne gêne personnel c'est même plutôt sympathique. Comme j'aime bien aussi montrer ma différence j'ai dit à notre chauffeur que n'avais pas de religion et il n'en a pas été du tout offusqué.
Donc pour conclure en France cela se passe plutôt moins bien, on a du rater quelque chose. En tous les cas, avant de donner des leçons à la terre entière, il nous faudrait déjà régler notre problème multiculturel.

Retour a Hong Kong, il fait très beau bon je me suis mis à jour même à la retraite il y'a toujours des impératifs.