jeudi 22 décembre 2016

Réflexions au cours du temps sur le golf et des golfeurs.

Memoires de golf
Recueil
1987 - 2011

A mes amis, directeurs et membres du comité.
Aux membres et à tous les joueurs en green-fees
A mes clients.
Avec mes remerciements à tous pour m’avoir accompagné et supporté pendant ces 25 années.
J Pelard

Avant propos
Vingt cinq années de direction du golf de la Vaucouleurs laissent quelques traces.
Au cours de cette période, j’ai eu l’occasion d’exprimer quelques idées, impressions et sentiments et de nombreux coups de gueule, intimes ou déjà affichés.
J’ai sélectionné quelques uns de mes écrits au cours du temps, toujours confrontées au développement du golf et de ses valeurs partagées entre la tradition et le business, entre golf associatif et commercial. Entre directeur et propriétaire…
Ce recueil n’a d’autre ambition que de vous faire sourire même si parfois le constat est un peu acide. Je pense aborder les préoccupations de nombre d’entre nous. Les rapports humains se confrontent à la gestion de nos petites entreprises. Sachant qu’ils y a de bons moments et de foutus quarts d’heure et que le salut est dans la passion.



                                                                   Table des matières


-Ils y avaient pourtant cru
-A propos du green-fee « Roi »
-Du Marché et de l’éthique
-Amis golfeurs, le golf à besoin de vous
-Où sont nos clubs, que sont devenus nos membres ?
-Conseils à un débutant
-Kleenex
-Les seniors
-A l’attention des équipes sportives
-Aides toi, le ciel… 1996
-Ecologistes et golfeurs cela vous concerne !
- Seniors, avec l’index ne vous mettez pas le doigt dans l’oeil
- Jeu lent 2000
- Evasion sur le parcours des Vallons
- Retour d'Ecosse
- Pigeons ou papillons
-Les maudites positions de drapeaux…
-Balle placée
-Epilogue



                                                    Ils y avaient pourtant cru. 2000


Souvenez-vous de ces années 90 et de la prolifération des parcours de Golf. Les fortunes d’extrême Orient se déversaient sur nos parcs, dans nos forêts et nos châteaux pour donner à la France quelques-uns uns de ces plus beaux parcours de championnats.
Que se passait- il donc, les banquiers français eux-mêmes, d’habitude si méfiants finançaient sans compter des parcours tous plus beaux les uns que les autres. Quel était ce vent de folie ? Pour qui, pour quoi ? Quels espoirs soufflaient sur l’économie, La France, Le golf et les golfeurs ?
Rêve, inconséquence, irréalisme, refuge peut-être. La bourse devait monter au ciel et le golf au nirvana. Les Golfs furent donc construits pour de riches et bons golfeurs vivants dans une France, qui se prenait pour l’Amérique.
Qu’en reste t il ?
Vingt ans sont passés. Les banquiers et investisseurs ont compris leur douleur. Même
feutrées les faillites répétitives ont accompagné les espoirs déçus, les Japonais quittent un à un ou quatre par quatre leurs beaux golfs. La réalité  est venue à bout des grosses fortunes et les agriculteurs reconvertis regrettent sans doute leurs subventions.
Les golfeurs pour qui tout cela avait été fait, n’existent pas. Pas assez riches, qui plus est Golfeurs, et bons, moins encore.
A grand renfort de remise, le golf c’est démocratisé, en espérant revoir un jour ses pratiquants un peu plus aisés, payer le prix de leur passion.
C’était sans compter sur les 35 heures, la TVA, la crise et l’appauvrissement des classes visées.
Enfin il faut savoir que 9 parcours situés à moins de 75 km de Paris sont à vendre, qu’en est-il de leur rentabilité. Il semble que plus la qualité des prestations est bonne plus ils sont en difficulté. On peut imaginer ce qu’il en est sur un plan national…
L’avenir existe, mais…
Les victoires de nos champions dynamiseront le golf, mais il faut reconnaître que sauf financement à pure perte, le luxe des parcours et des services proposés ne sont pas de mise avec les moyens de la grande majorité de nos golfeurs.
Il faudra certainement que ces derniers s’habituent à des prestations aussi spartiates que les prix qu’ils aiment voir pratiquer.
Le vent de réalisme qui souffle sur notre société risque aussi d’emporter ce qui semblait acquis dans nos clubs c’est à dire un minimum de qualité et de service.
Et le golf dans tout cela ?
Les sportifs y retrouveront leur compte, même en jouant un parcours en l’état, avec un café et un sandwich servit par un distributeur automatique.
Ainsi va le Golf.
le 7 Aout 2000



                                                         A propos du green-fee « Roi »


Je profite de quelques répits entre deux tontes, car le gazon pousse très fort cette année et semble ignorer que les jardiniers, eux aussi prennent des vacances.
Patron-artisan de golf, comme il se doit, je passe mes vacances au remplacement de plusieurs de mes collaborateurs, sur le golf bien-sur, pour dépanner, pour économiser, afin de gérer au mieux notre petite entreprise, le golf de la Vaucouleurs.
Mon propos est de féliciter l'équipe de journalistes de « Golf Magazine » qui a bien voulu rédiger un article sur le coût du green fee. On finit quand même par s'apercevoir que le golf a un coût !
Prendre la Vaucouleurs en exemple nous honore. Nous avons mis toutes nos économies dans le golf, nous sommes donc obligés et fiers de le gérer à peu prés convenablement. Si cela est reconnu tant mieux.
Fort de la crise du Golf, la pression des joueurs est parfois devenue insupportable. Les remises
sur remises, les demandes de prix frisant l'indécence, les rabais aux retraités, la gratuité aux jeunes, le remboursement en cas de pluie, les discussions interminables sur le slope, l’assistance psychologique, l'épaisseur de sable des bunkers, l'embouteillage sur la route, le brouillard ect... et nous répondons toujours avec respect et compassion. Le green-fee est roi !
Même s'il reste à faire, nos efforts sont reconnus. Nous avons développé notre club en améliorant nos parcours, donné le meilleur de nous même pour organiser la convivialité. Nous avons formé de nouveaux golfeurs, accueilli le golf corporatif, nous avons lancé de nombreuses portes ouvertes pour favoriser l'accès du golf au plus grand nombre, nous avons consenti des remises aux plus déshérités, fait jouer tous les jeunes (qui le voulaient) des communes environnantes. Nous avons toujours répondu présent pour organiser gratuitement ou presque les compétitions fédérales, nous avons reçu plus qu'à notre tour les compétitions de ligues, les entraînements des jeunes. Nous avons pour cela sacrifié beaucoup, y compris notre vie familiale et quelques parties de golf.
Enfin, nous ne nous en sommes pas mis plein les poches...

Nous avons reçu copie d'un courrier adressé à la FFG. Il s'agissait d'une plainte d'un licencié à propos du prix payé par son fils pour jouer au Golf de la Vaucouleurs, le Lundi de Pentecôte, 9 trous à 10 heures du matin. (Vol rouge) Nos tarifs étant jugés, par ce Monsieur, indigne de l'attitude d'un club vis à vis du développement du golf et des jeunes.
A quel moment, avons-nous le droit de rentrer dans nos frais ?
Ce Monsieur a sans doute lu, depuis, l'article de « Golf Magazine » et il sait désormais que le golf n'est pas un produit gratuit et que les efforts fait en faveur des uns s'arrêtent là ou commence le détriment des autres. Il appréciera que des particuliers aient mis au profit des golfeurs leur enthousiasme leur détermination et, j’oubliais leur ARGENT, pour doter la France d'un superbe parc de Golfs.
Nous sommes condamnés à nous entendre " pas de golf sans golfeur" mais attention à la
réciproque. Le respect de l'un n'exclut pas celui de l'autre.
La fédération elle même, dont le rôle est de développer le golf, a bien compris l'importance de la représentation, dans ses instances, des gestionnaires de ces golfs mercantiles.



                                                              Du Marché et de l’éthique


Carte de réduction, comité d’entreprise, journée des seniors, des dames, associations diverses et variées sont les composantes du golf français moderne. Cela n’est pas sans influencer le jeu de golf lui-même.
Ces conditions, issues de la multiplication des parcours et de leur difficulté de survie ont transformé radicalement l’esprit du golf.
Tous programmés pour devenir des clubs privés, mais sans autre choix que d’obéir aux dures lois du marché, les soit disant clubs se sont transformés en super marché du golf.
Il fallait en passer par-là pour développer le golf en France et mettre les caisses à niveau.
Les Golfs sont ainsi devenus des autoroutes avec les mêmes règles de circulations les mêmes chauffeurs, les mêmes chauffards, les mêmes bouchons et déjà les prémices de la même police On est bien loin de ce que le club est censé apporter de tradition d’art de vivre golfique, du
partage de l’espace et du temps, du respect du parcours et des autres.
En adhérant à un club les membres épousent un semblant d'éthique, une responsabilité, si cela n’est déjà fait on peut encore leur apprendre à dire « merci et pardon » Les membres ne sont pas incognitos devant leurs traces dans les bunkers. En retardant le jeu, c’est leurs amis qu’ils gênent et à qui ils doivent des explications car ils se reverront quoi qu’il arrive. Pour l’administration du golf les membres sont « contrôlables » donc « éducables ».
Mais hélas les prix pratiqués ont nettement avantagés les joueurs nomades. Indépendants ils échappent en partie à la leçon d’éthique du club, du pro et des membres.
Pour conserver au golf ses principales qualités, maintenant qu'il y a le nombre de golfeurs suffisants pour équilibrer les comptes. Il faut dynamiser la vocation à devenir membre. En créant un statut des membres abonnés de golf commerciaux avec des avantages significatifs des droits et des devoirs et surtout rendre attractif le
prix de la cotisation par rapport aux meilleurs tarifs appliqués aux " green-fees".
A bon entendeur !




                                                Amis golfeurs, le Golf à besoin de vous.


Le développement du golf passe par la création d'un grand nombre de golfeurs, disons que pour être reconnu comme une nation golfique il ne faudrait pas moins de 700.000 joueurs (autant qu'en Suède dont la population n'est que de 9 500 000 habitants
700.000 golfeurs, cela consiste à doubler l'effectif actuel. Les grands axes du développement sont prioritairement vers L'accueil des jeunes, les médias et les joueurs de haut niveau pour faire éclore notre champion.
Il s'agit là d'un véritable effort qu'accomplissent la FFGolf et les golfs commerciaux liés incontestablement au dvp du golf en France.
Concurrence oblige, les prix sont devenus les plus abordables d’Europe, l'accueil est bien meilleur et la qualité des parcours plutôt bonne.
Malheureusement il y a aussi des forces contraires dont on ne se préoccupe sûrement pas assez.
D'abord l'image toujours présente du golf sport incompréhensible, de riches, de vieux et de snob.
Mais il faut aller chercher plus loin, la cause du mal.
Si l'on parlait des golfeurs eux même! Ont-ils intérêts nos « 360.000 golfeurs à voir les parcours encombrés de nouveaux joueurs? A part les soucis de gestion que peut entraîner le manque d'adhérents dans leur club, croyez-vous que les « anciens » voient d'un très bon oeil les « nouveaux venus » ralentir leur partie, défoncer leurs bunkers et piétiner leurs greens. Fiers de leur statut d'anciens (en moyenne 5 ans de golf) ils contrarient bien des vocations naissantes par leur comportement d’initié, intolérant, hésitant à partager leur partie et même leur parcours.
Sur la lancée des années 90 nos golfeurs ont pris des habitudes, en particulier celle de jouer sur des golfs quasiment vides. Dés lors le voisinage est plus dur à accepter.
Reste, aux clubs d’organiser convenablement le jeu de golf. Il y a certainement des leçons à prendre chez nos amis suédois où nous comptons
plus de 1400 joueurs par parcours pour seulement 675 en France.
En prolongement de l’étiquette, sans doute faut-il apprendre à accueillir les débutants
Nous aurons ainsi débloqué un des freins au développement du golf. Alors en cette période de l’année, propice à l’inscription de nouveaux membres et à l’arrivée de débutants, merci à tous nos anciens de leur réserver le meilleur accueil, pour votre club, pour le golf. Une passion c’est mieux quand elle se partage…dans les faits.
Ainsi ira mieux le golf.


                                        Où sont nos clubs, que sont devenus nos membres ?


Autant appelé un chat ; un chat.
Les clubs de golf, au vrai sens du terme, étaient le fruit de la réunion d’individus partageant une même passion, issus du même milieu, ou cooptés, et à des degrés divers responsables financièrement. Souvent issu d’un monde où Engagement et Honneur n’étaient pas des vains mots. Grands défenseurs des valeurs qui correspondent beaucoup à celle du golf.
On imagine bien ces lords anglais, propriétaires terrien, chasseurs et golfeurs cultivant les traditions aussi raffinées que campagnardes, transposant au club les règles de leur savoir-vivre.
Le club, on en défendait sportivement les couleurs mais aussi l’éthique et les finances. Entité ou régnait cohésion, démocratie, préséance et civisme. Qu’aurait-on pensé d’un membre ne ratissant pas son bunker, ne terminant pas sa partie autour d’un verre au club house ou encore n’ayant pas fait refaire ses grips au pro du club.
Sortis d’outre manche en passant par Pau, Chantilly, Saint Germain, une centaine de clubs de golf virent le jour en France selon le même esprit. C’était nos premiers golfs, à l’origine de la Fédération française de Golf.
Dans les années 1980, pour quelques golfs surchargés, la mode, et de doux rêveurs, les parcours se développèrent soudainement. Ainsi 400 nouveaux golfs sortirent de terre en France, voir dans ses coins les plus reculés.
Nos aristocrates furent convoqués, mais peu, hélas, étaient golfeurs et encore moins aristocrates.
Faute de quoi, la formule club dériva vite fait en golf business, les investisseurs ayant hâte de retrouver leurs billes ou essayant de ne pas les perdre complètement.
La fédération elle-même changea son discours faisant cette fois appel au peuple. Le golf devenant un « sport pour tous » même si dans un club cela devait être mieux…
Nos golfeurs nouveaux s’acheminèrent donc sur tous ces magnifiques terrains, attirés qu’ils étaient par beaucoup de nature, de découvertes, un peu de golf et un soupçon de snobisme,
Le statut de membre, étant le plus valorisant que celui d’abonné, on leur donna !
Il n’y avait aucune raison pour que le commerce de golf n’engendre pas de clients, et que les soi-disant membres ne se comportent comme tels.
Au travers d’associations hébergées sur des terrains, sans pouvoir réel autre que sportif, quelques gentils abonnés considèrent encore que « leur golf » est un peu plus qu’un consommable.
Mais il faut admettre que le golfeur, aujourd’hui, est un client et que le golf n’est qu’un produit de loisir de plus. Le mot club n’étant plus qu’un papier d’emballage.
Dés que la sélection du « membre » est liée prioritairement à l’argent, il s’agit d’un client. Puisque celui ci n’est redevable d’aucune autre valeur. A quelques rares exceptions, les anciens
clubs perdent aussi leur âme, contraint eux aussi à la réalité économique
Remplacé par un consommateur au même titre que la ménagère choisissant son super marché, proximité, prix, promotion et « low cost ». Le membre attaché à son club, relève donc de l’histoire ancienne.
Bien sur les rapports ne sont pas les mêmes devant un client n’ayant que des droits qu’avec un membre qui avait aussi des devoirs.
Ainsi va le Golf



                                                                       Conseils à un débutant



Peu importe d’où vous venez, ce que vous faites et comment vous en êtes arrivé au golf. Vous y êtes ! Et de ce fait il vaut mieux aborder le sujet le plus directement possible. Puissent ces quelques lignes vous faire appréhender votre nouvelle passion, ce que cela va changer dans votre vie. Les mots ne sont pas trop forts. Devenir golfeur cela n’est pas anodin c’est une profonde mutation sur de nombreux plan, Physique, psychologique, familiaux, financier et j’en passe …
Je voudrai surtout vous faire éviter quelques pièges.
Comme beaucoup, le golf vous a été révélé par des amis, des initiations, peut être par vos grands parents ou vos enfants. Après quelques doutes la balle est partie, pourquoi ne pas continuer, de plus, bel endroit, nature et bol d’air sont au rendez vous et puis le mot golf a une belle consonance. Enfin les prémices sont là. Considérons ce stade comme la fécondation.
Laissons au professeur enseigner la façon de donner les coups longs et courts ce qui n’est pas
une mince affaire, quelques résultats s’en suivent. On peut alors parlé du stade embryonnaire. Outre Manche on pourrait parler génétique, en France il est tôt pour en parler, le golf n’est pas encore tout à fait fixé sur nos chromosomes.
Mis à part quelques avortements, naît un petit golfeur, tout petit, voir microscopique. Le petit golfeur se retrouve sur le terrain souvent livré à lui même perdu dans les grands roughs ou ensablés dans de profonds bunkers (ramené à sa taille de prématuré tout lui paraît gigantesque)
Désormais les choses vont se compliquer. Cette foutue passion peu désormais faire de lui le meilleur ou le pire.
Patrice Galitzine, directeur du golf de Saint nom la Bretèche disait, « On rentre en golf comme en religion » même si ses propos étaient destinés à des futurs directeurs je crois pouvoir dire maintenant qu’ils sont aussi valables pour les golfeurs. La foi dans le golf ça existe.
Retrouvons notre embryon. Citadins en général, il va lui falloir apprendre et faire avec la nature. En fait il va lui falloir devenir paysan.
Le golf est un sport de plein air ou l’on vit les saisons et des intempéries. Combien de parcours difficiles sous la pluie et le vent, de journées gâtées par l’orage. Des terrains abîmés par la neige ou le gel. C’est le tribut à payer pour apprécier les merveilleuse journées, respirer l’odeur du gazon, admirer les magnifiques paysages que génèrent les plus beaux parcours de golf. Vivre la nature, le climat, les respecter, ne s’apprend pas forcément en un jour il faut donc admettre, se confronter, se préparer et souvent subir, cela fait partie du golf.
J‘ai trop souvent vu de pauvres golfeurs semblant découvrir pour la première fois de leur vie la brutalité d’un orage, mésestimer les risques d’une averse pourtant annoncée par de gros nuages sous le vent.
La confrontation à la nature ce n’est rien par rapport à la confrontation à soi même. J’évite de parler de technique en pensant que les conseils que je prodigue ici sont valable quelque soi le niveau de jeu. Celui ci me semblant pour tout ou partie indépendant de l’esprit Golf.

Bien jouer ne suffit pas tout à fait pour être un vrai golfeur Il y faut de l’élégance mentale et de l’élégance tout court.
J’y reviens trop souvent, mais une vie de golfeur ne peut démarrer qu’avec un minimum d’éducation (ne pas confondre avec le snobisme qui en est loin) Le sport en général, mais aucun peut être comme le golf, ne nécessite autant le respect. Cette qualité s’apprend généralement hors golf dés la petite enfance, après c’est beaucoup plus difficile et ci cette notion vous échappe abandonnez tout de suite, le golf vous en remercie.
Donc
Respectez le parcours
Respectez le jeu
Respectez les joueurs
Respectez le personnel des golfs
Respectez-vous
Et comme cela vous serait un golfeur respectable et respecté bien sur !

Parmi ce qui vous a le plus attiré au golf il y a la nature, le terrain, les parcours, la beauté, la qualité de l’entretien, les surfaces irréelles des greens. Sans doute votre vie urbaine et moderne ne vous à t elle pas familiarisé avec tout cela. Ce qui est énuméré ci dessus n’est pas le fait du hasard et si le mot nature est employé, il vous faut admettre que la main de l’homme y est pour beaucoup. La qualité des parcours est le fruit d’un travail de tous les jours, tout cela est très fragile. En prendre conscience permet d’apprécier encore plus la chance qu’on a de fouler un parcours de golf. C’est aussi comprendre l’esprit du golf. La nature qui est le support même de ce jeu mérite donc une attention et un respect tout particulier. Sur le terrain le golfeur se doit lui aussi d’avoir la main verte pour réparer les différentes agressions dues à son jeu. (Pitchs, divots, traces dans les bunkers)
Le jeu, plus ont le pratique plus on l’aime Comme l’appétit vient en mangeant le plaisir de jouer vient en jouant, de plus en plus et de mieux en mieux. Progresser reste un challenge permanent d’autant que tout au long de sa vie le golfeur que nous sommes continue de progresser
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et prendre du plaisir. Hélas, le golf nous met parfois à rude épreuve. Les progrès, loin s’en faut, ne sont pas linéaire. Au coup de maître succèdent soudainement, les slices, tops ou grattes infâmes, la régression est là. Le golf est ainsi fait. Il est alors tentant de se laisser aller, force de désarroi, à des interprétations ou au mépris des règles, à la mise en cause de facteurs extérieurs.
Alors « Attention Danger ». Le club devient l’instrument du pêcher, le putter s’enfonce dans le green. Les autres joueurs deviennent responsables au même titre que la position du drapeau….
Tout cela n’est pas très beau… Sachez que l’élégance est de ne rien dire, juste un léger soupir et un sourire d’humilité. Entraînez vous !
Votre professeur vous construira certainement un bon swing mais pour vous en servir convenablement vous devrez travailler seul : Honnêteté, lucidité, sérénité, humilité, respect, ponctualité et partage. J’en oublie
Ainsi votre golf ira bien



                                                                       Kleenex

                                                            Fleurs d'automne
                                         Roses de papier morveuses et volages,
                                      Discrètement tombées d'un nez encombré,
                                     Comme la fiente ignorée de l'oiseau sauvage.
                                     Roses insolentes épanouies sur le fairway,
                                           Semées aux bons soins de la brise,
                                             Roses de tristesse que je cueille,
                                         Pour offrir à la poubelle ce bouquet
                                                           Tombé de votre nez.




                                                                     Les seniors 2006



Il y a quelques temps encore je n'aurai pas osé. Mais ça y est, j'y suis pour de bon, à moins que notre bonne fédération repousse encore l'âge fatidique à plus.
Donc senior. un statut qui me permet de me promener de golf en golf et bénéficier de journée remisées, réservées au vieux golfeur que je suis.
Ma vie s'est déroulée comme un long fleuve tranquille, sans connaître de guerre à part l'économique, mais pendant les trente glorieuses, sans être une flèche, j'ai bénéficié, somme toute d'une certaine aisance, comme beaucoup de baby boomers.
Aujourd'hui j'ai deux grands enfants dont ma fierté n'a d'égal que les difficultés qui les attendent. Eux ne sont pas encore tout à fait sûrs de passer les trois quarts de leur vie à l’abri. En tous cas ils ne seront pas exempts de payer nos retraites. Puissent-ils y arriver!
Déjà des bruits courent que d'ici 5 ans il faudra se serrer la ceinture. Les actifs n'auront qu'à bien se tenir. Il leur faudra cracher au bassinet, et plus encore.
Je ne sais si j'oserai, dignement, demander "quelle est la journée remisée des seniors" à une
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secrétaire dont le revenu sera déjà amputer de 50% pour m'entretenir afin que je puisse continuer mon petit parcours.
Seniors de rêve, et d'aujourd'hui, qui bénéficiez encore de caisses à peu prés pleines, de retraites convenablement et régulièrement payées, d'une presse spécialisée qui vous communique les meilleurs prix consentis jour par jour sur tous les golfs de France, appréciez votre bonheur. Pensez qu'à travers les siècles il y avait une petite fenêtre pour être un seniors heureux et que vous êtes en plein dedans, du bol quoi !
La journée des seniors et des dames, à la Vaucouleurs c'est le Mardi.
Bonne partie.



                                         A l’attention des équipes sportives 2008


Le golf est un sport, que les détracteurs en pensent ce qu’ils veulent...
N’en reste pas moins que pour beaucoup c’est un loisir, une belle balade oxygénante à pratiquer par beau temps, entre amis, sur de beaux endroits.
La pratique sportive est un peu plus compliquée, car on doit ajouter au jeu, les notions de rigueur, de volonté, de travail, d’entraînement, de partage, de responsabilité que nécessitent la performance et l’appartenance à une équipe.
Après chaque saison et un regard attristé sur les résultats, une cellule de crise se réunit, commission, sous commission, dont nous attendons qu’elles propulsent nos joueurs et nos équipes au nirvana…
Conclusion habituelle, le manque de moyens financiers, laissant au gestionnaire toute la responsabilité de l’échec. La pratique est courante, même dans les plus hautes instances du golf français.

Les joueurs pèseraient-ils si peu, que leur responsabilité ne soit jamais évoquée ?
Ce sont bien les moyens humains qui manquent le plus. L’esprit d’équipe et les swings ne s’achètent pas, mais sont le fruit d’une volonté commune et du travail.
A La Vaucouleurs on est libre de constituer une équipe ou pas. Une volonté affichée et quelques résultats pourraient bien faire avancer les choses.
A vous de jouer Messieurs !




                                                                  Aide toi, le ciel… 1996



Le Golf, Sport, Loisir, et développement ? Toutes les réponses sont bonnes mais déterminantes pour l’avenir du golf..

Réponse N° 1
 Le golf est bien un sport, un sport de compétition, digne des médias, des budgets et d’un public sans cesse grandissants. Pas d’équivoque, on peut même penser ou croire qu’un jour ce sport retrouvera sa place aux jeux olympiques.
Le sport golf relève bien des institutions sportives, ministère des sports, fédération, et autres

Réponse N° 2
 Le golf est plus que cela. Allons-y des qualificatifs: un art de vivre, une éthique une philosophie, une culture, un exercice d’humilité une introspection de l’âme un jeu, etc…
C’est un Loisir mais doit-il immanquablement être assujetti aux contingences régaliennes de nos institutions sportives. Celles ci ont la lourde responsabilité du développement du sport alors
qu’il passe de toute façon par le développement des structures d’accueil, qui elles mêmes tire ou essaient de tirer profits du loisir. La diversité des terrains la beauté et l’entretien des sites c’est quand même bien pour le plaisir.

Notre loisir doit- il être imposé et taxé au nom du sport qu’il approvisionne. S’il faut remettre de l’ordre dans la maison nous devons commencer par organiser la profession des gestionnaires d’équipements de loisir (golf) consécutivement la fédération en profitera. Ainsi on peut imaginer, une fois sortis des impératifs et règlements sportifs, un meilleur développement du golf loisir et par là même du golf tout court. En aval la fédération y trouvera son compte et ses champions. Considérer la seule étiquette sportive du golf, affaibli ses chances de développement.
Les golfeurs ne seront jamais aussi motivés pour développer le golf que les gestionnaires de golfs.
Cela pour dire aux gestionnaires de golf, qu’ils cessent d’attendre tout des associations de golfeurs voire de leur fédération. Qu’ils décomplexent de la notion commerciale et se prennent en charge,





                                        Ecologistes et golfeurs cela vous concerne ! 2008


Le golf associe le sport au respect profond de la nature, support indispensable à sa pratique.
"On entre en golf comme en religion" A défaut d'en être tout à fait les grands prêtres, les gestionnaires et directeurs de golfs ont la responsabilité du patrimoine naturel que représente leur parcours. Il n'est d'ailleurs pas rare de les voir, à l'encontre des joueurs, fermer leur parcours dés que celui ci est fragilisé.
Il faut croire, qu'au cours du temps Ils ont bien répondu à cette attente, en témoignent tous ces merveilleux parcours vieux de plusieurs siècles.
Le golf est devenu universel. Sous toutes les latitudes on joue an golf. Des climats et des environnement différents nécessitent des entretiens plus ou moins élaborés La France a la chance de partager un climat océanique qui favorise la végétation du gazon.
Cependant, l'entretien des parcours, nécessite l'utilisation d'engrais et de produits
phytosanitaires, car la nature a aussi besoin d'être protégée contre la faim et les maladies.
La notion de productivité n'existe pas. Bien au contraire, moins de gazon, moins de tontes, moins de dépenses. Ou il fallait 20 tonnes d'azote pur sur un domaine de 100 ha de céréales, deux parcours de golf de 18 trous n'en consomment que 4.
Seule la qualité prime. Le piège est de ne pas tomber dans la sophistication de l'entretien qui éloigne le jeu de golf de sa tradition, de son contexte naturel et de son véritable rôle écologique.
La réalisation de parcours de golfs permet de revaloriser des endroits abandonnés ou ayant déjà subit de graves dommages écologiques, d’anciennes décharges, ou des zones impropres à une agriculture moderne.
L’implantation de golfs peut encore beaucoup aider à la sauvegarde de notre littoral, comme au Royaume unis où les golfs protègent la plupart des côtes vulnérables à l'érosion.

Les golfs sauvent aussi des emplois en nécessitant une main d'oeuvre de plus en plus qualifiée est très sensibilisée a la protection de la nature.
Le golf c'est aussi l'endroit rêvé pour éduquer nos citadins aux règles de la nature. Les directeurs s'y emploient.
Enfin, le golf est un sport merveilleux, sa croissance mondiale n'est pas le fait du hasard L'accès facilité par l'ouverture de nombreux parcours au cours des vingt dernières années doit mettre fin à l'amalgame "Politico-écologique" du golf pollueur réservé à l'élite.
Les gestionnaires de golf sont conscients de leur rôle et la chance d'avoir à associer, le sport, les loisirs, la création d'emplois et la protection du merveilleux patrimoine que sont les terrains de golfs.
Ils sont toujours prêts à partager les qualités et le bons sens, que leur confère immanquablement leur métier, avec tous les amoureux du golf au naturel.




                                     Seniors, avec l’index ne vous mettez pas le doigt dans l’oeil 2007


Soixante ans, frais retraités, une nouvelle vie commence. Après une carrière professionnelle réussie. Maintenant du temps libre, pourquoi ne pas essayer de devenir un bon golfeur. Mais attention le golf c’est difficile….
Dés lors, plus une minute de répit, les 35 heures de golf sont allégrement dépassées entre practice, parcours, lecture golfique ( bien sur), trajet et autres 19 éme trous. Il y va d’une progression constante et les 2 premiers mois l’index fond comme beurre au soleil.
Tous les espoirs sont permis et puis évidement dés le début du troisième mois cela se calme. Souvent à cause d’un drapeau mal placé, un partenaire indélicat, un mauvais kick, une attente trop longue, une partie qui presse derrière, enfin la misère, les déceptions s’enchaînent le but n’est pas atteint. L’index remonte, le moral baisse, Alors quoi faire, arrêter le golf ? Changer de club pour y trouver des partenaires plus agréables, des greens plus… ou moins…, des slopes et des bunkers plus tolérants
Enfin bref ce qui devait être une passion joyeuse se transforme en calvaire.
Vous êtes tombés (comme beaucoup) dans le piège. Pour en sortir, oubliez l’index. Cela sera le signe que vous êtes devenu un vrai golfeur et que vous vivez votre golf agréablement à l’abri de la stupidité de croire que l’index est un but alors qu’il n’est qu’un constat. Vos amis s’en moquent pas mal de votre handicap, ils apprécient beaucoup plus le confort que vous leur donnez en partageant une partie agréable. A soixante ans ou plus, il peut arriver des choses plus graves que de prendre 0,1.
La sérénité au golf voilà ce qu’est le bonheur, jouez un match-play contre votre meilleur ami. Discutez des points rendus sur ce que vous pensez être son index, majorez un peu le vôtre pour vous donner une chance supplémentaire de gagner votre bière. Jouer pour l’index est l’apanage de la solitude, comme est basique l’idée que le golf ne se traduit que par des chiffres. Détendez-vous, vivez un golf serein et humble, respirez à fond admirer le paysage et respectez le golf pour autre chose qu’une simple addition. l’index laissez le autour de votre grip.


Extrait du tableau d’affichage du gol de la Vaucouleurs :
                                   N’oubliez pas qu’à la Vaucouleurs on se dit bonjour
                                                                                                         J Pelard



                                                             Jeu Lent 2000


A La Vaucouleurs, chirurgie de choc, la plaie cicatrise.

Une partie de golf qui dure plus de 5 heures c’est insupportable mais fréquent. Tous les golfeurs s’en plaignent et personne ne fait grand chose pour soigner cette « plaie » Le remède existe, il est chirurgical. Un golfeur informé sera un golfeur guéri.
La maladie
Le nombre accru des joueurs, la difficulté des parcours, un brin d’égoïsme, l’exemple des joueurs professionnels, la rentabilité, ces raisons, parmi d’autres, font que le jeu de golf en France est un des plus lents du monde.
Avant le boum des années 90, il fallait faire ses preuves sur le practice pour avoir la permission de jouer le parcours à des heures définies pour ne pas gêner. On jouait souvent les mêmes parcours, entre membres de club et par définition se connaissant donc plus sujet à se respecter.
Depuis les temps ont changé, maintenant les joueurs accèdent rapidement aux parcours. Le
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statut de green-fees ( pour la plupart) fait qu’une fois payé le droit de jeu, à part quelques conseils à la dérobade sur le relevage, le ratissage et le rebouchage, il n’y a pas de notion du temps de jeu, ni de la gêne que cela occasionne pour les autres joueurs. Dommage !
Faute de règlement parfaitement définit pour l’utilisation du temps de jeu et de moyens financiers, les commissaires, marshals et autres gendarmes sont absents de la plupart des parcours. Les golfeurs sont ainsi abandonnés, livrés à eux mêmes dans les méandres des parties, aux aléas des balles perdues, à la recherche du tee suivant, des vérifications interminables des lignes de putt, au décompte hésitant des coups au bord des greens et surtout au rythme de marche apathique des convalescents d’une semaine de stress, comme si le week-end allait indéfiniment s’allonger de tout ce temps perdu.
Après le départ des deux ou trois premières parties « sportives » du matin, tout doucement les autres s’empilent, premier par 3, premier bouchon, les écarts se creusent au gré des balles perdues et des inattentions.

Une partie en laisse passer une autre, puis se réinsère, en bloquant une autre et les minutes de retard s’accumulent, les derniers de la compétition rentreront après 5 h 30 de promenade, agacés ou résignés. Loin de se qu’on appel une partie de golf (4 h 30 maximum). Du sport on est passé au loisir, puis à la sieste, enfin à l’horreur comme ils disent.

Vers 14 h00, les parties digestives et les vocations golfiques nées d’une météo ensoleillée s’empileront à leur tour sur les derniers compétiteurs, abandonnant ou coupant à travers le parcours à la recherche d’un trou libre pour rentrer avant la nuit.
Pour en finir, une visite au secrétariat pour dénoncer à juste titre, que c’est épouvantable de jouer aussi lentement, que c’est leur dernière année de membre dans ce club ou de tenter un remboursement de tout ou partie du green-fee.
A la remise tardive des prix de la compétition, une petite leçon sera faite aux quelques lauréats présents car récompensés, en général toujours les mêmes, ceux dont la performance plutôt bonne à fait oublier les longues minutes d’attente.

Et puis, tous, résignés car, « c’est partout pareil », il a fait beau, la caisse est bonne, et les 5 h 30 seront oubliées jusqu’au prochain week-end.
Pourtant les golfeurs, les commissions sportives, les gestionnaires sont tous d’accord pour lutter contre la lenteur du jeu, mais il leur manque, à tous, un peu de courage. Sans doute que chez beaucoup sommeille un golfeur lambin, d’autres à court terme, ont peur de perdre trop de ces clients nonchalants.
N’empêche que l’organisation du jeu sur le parcours sera encore nulle, que la notion de temps de jeu n’existera toujours pas, que le problème se reposera à chaque fois et que les golfeurs continueront de subir ce qu’ils engendrent toutes les semaines. La plaie s’infecte.
Le temps de jeu raisonnable ou temps de jeu imposé (à déterminer par expérience sur les parcours), fait partie de la prestation du golf c’est un confort de jeu, au même titre que la qualité des greens et l’entretien général du parcours et de l’organisation du club .

Les parties qui jouent dans un temps raisonnable ne doivent donc pas subir en permanence les excès de lenteur des uns, ni de vitesse des autres.

Le traitement

Une information permanente, pour la prise de conscience du temps de jeu, dés l’accueil du golf, au starter et sur les parcours, grâce à des panneaux indicateur de temps, permettant de respecter un planning, sur les cartes de score fédérales ou figurent les temps de passage depuis l’heure de départ pour les compétitions. Contrôles et prévention sur le parcours
Une chirurgie souple et efficace pour les parties en retard
Sauter un trou, ou un coup, d’elle même par respect pour les suivants. Ou plus vraisemblablement sur les injonctions du commissaire de parcours.
- En parties libres pas d’importance, le repas peu se jouer sur 17 , 16 trous ou moins.
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- En compétition stableford chaque compétiteur de la partie marquant une croix sur la carte pour le trou non joué ( cela se pratique à St Andrew). Les joueurs de la parties étant solidaires du temps perdu (et retrouvé).
Dans les rares compétitions en stroke play, généralement fédérales, cette formule n’est pas possible. C’est alors un problème ponctuel du ressort des arbitres. Dans ce cas les parcours sont souvent réservés et les joueurs qui suivent la compétition sont prévenus de ce qui les attend.
A La Vaucouleurs nous avons décidé d’appliquer cette méthode (courageuse et radicale) qui fait depuis longtemps ses preuves sur de nombreux golfs Outre Manche et Atlantique.
Le temps de jeu imparti est de 4h 30 sur la Rivière et de 4 h00 sur les vallons quel que soit le nombre de joueur de la partie.
Grâce à une information permanente de nos membres et de nos visiteurs en green-fees cette mesure est très appréciée, elle donne les résultats espérés même s’il faut parfois hâter le pas.

Ce serait mentir que d’ignorer quelques mécontents stressés par un rythme de jeu supérieur à 5 h 30 pour qui restent encore de nombreux golfs où ils auront le plaisir de passer de longues parties.
J’espère que cette expérience sera appréciée de la commission sportive nationale de la fédération Française de golf et qu’elle nous aidera dans notre démarche de lutte contre le jeu lent.
Dossier concernant la lutte contre le jeu lent adressé dans le cadre du concours proposé par la FFGolf pour L'étiquette au Golf,
Comment joue t'on plus vite à la Vaucouleurs.
Il est de bon ton d'imaginer le golf, sport de gentlemen. C'est un peu comme de penser que tous les conducteurs de voiture font partie de "l'automobile club". Et bien le golf, ( le golf pour tous) a aussi ses chauffards. Par ignorance, insouciance, par manque de civisme. En fait route et parcours, même combat .

De constater que la plupart des routes françaises comme les golfs sont superbes, que la signalisation y est plutôt bien faite, que les panneaux sont légion, la prévention permanente, le permis et la carte verte garant de la bonne conduite. Et bien malgré tout cela il y a des accidents et des traces de pas dans les bunkers.
Hélas, c'est peut être un peu du mal Français, épris d'indépendance, nous avons bien des difficultés à nous soumettre à un règlement tel qu'il soit, et notre civisme doit souvent être accompagné du regard du gendarme. Qui n'a pas mieux respecté la limitation de vitesse en apercevant la police de la route ou ratissé avec attention le bunker sous l'oeil du président.
Pourquoi voudrions nous que cela se passe mieux sur les golf qu'ailleurs. Comme pour la sécurité sur les routes ou la sécurité tout court, le respect de l'étiquette est un problème politique. On accepte ou pas cette situation de fait.
Pour que la majorité des joueurs puisse pratiquer dans de bonnes conditions, on ne peut ignorer les fauteurs de troubles. Après l'éducation et la prévention il faut encore un peu de courage.

Avec beaucoup d'humilité, voici l'expérience encourageante, contre le jeu lent que nous avons mené à La Vaucouleurs et son principe.
"Nous avons déclaré la guerre au jeu lent."
Par la communication.
Tous les moyens ont été mis en oeuvre : panneaux, courriers, affichages, presse, internet, cartes de score ffgolf avec les temps de jeu . Montrant ainsi notre réelle ambition .

La répréssion.
La peine suprême étant pour les retardataires de sauter un trou, de préférence le premier par 3 qui suit l'avertissement de recoller à la partie précédente. Moyen avantageux qui permet de rétablir très vite la situation, somme toute assez pénalisant pour la partie retardataire.
Les compétitions de club se jouant pour la plupart en stableford ceux ci y inscriront leur croix en jurant bien de ne plus s'y faire prendre. Les moins beaux joueurs donneront leur démission et quelques green-fees ne passeront plus par la Vaucouleurs. C'est la rançon du succès. Tous auront apporté à la collectivité le
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plaisir de jouer dans un temps raisonnable. Evidemment nous avons aussi beaucoup communiquer sur la "sanction" .
Pour les compétitions officielles, fédérales, en stroke play, cela n'est plus le problème du club. Les arbitres gèrent le jeu lent avec les moyens officiels qui sont les leurs.

Les moyens humains. L’art et la manière
Cela nécessite la présence d'un commissaire de parcours dont la gentillesse n'a d'égale que la fermeté cautionnée par la direction.
C'est un devoir, que de surveiller ce qui se passe sur un parcours de golf. Cela fait partie de la qualité de la prestation d'un golf au même titre que la qualité des greens ou de l'accueil.
Le commissaire se réfère à une grille des temps de passage (raisonnable) sur chaque trou en fonction des horaires de départ . Grille mise au point par la direction, le comité, les pro… et l'expérience
Il est très important d'intervenir dés les premières parties pour donner un bon rythme de jeu dés le départ.
Avec un peu d'expérience il est facile de repérer les endroits stratégiques à surveiller. On s'aperçoit très vite, après avoir fait sauter le trou fatidique à 2 ou 3 parties au cours de l'année, que la simple présence du gentil commissaire nous à permis de raccourcir la durée moyenne de jeu de 45 minutes sur les deux parcours. Ainsi à la Vaucouleurs le parcours de la Rivière se joue en 4 h30 et celui des Vallons, plus court, en 4 h.00. Même avec des compétitions de cent inscrits. C'est ce que nous appelons le temps raisonnable de jeu.
Ce système évite le doublage des parties entre elles et supprime le problème de la partie lente qui doit toujours se réinsérer. L'échelle de temps est la même pour toutes les parties de1, 2,3 ou 4 joueurs. Sachant que la partie la plus confortable est de 3 et que les autres sont tolérées, sauf pour des compétitions bien définies ( foursomes, match play etc… .)
Il est évident que la présence du commissaire aide aussi au ratissage des bunkers et au relevage des pitchs.

Cette présence est aussi d'environ 8 h 00 par jour de week-end. C'est du grand bénévolat ! (ou cela peut aussi avoir un coût)
Il faut du courage, car c'est très stressant d 'aller au devant de gens dans la difficulté de leur jeu, sans les gêner, souvent pour les aider à recoller puis enfin et parfois les faire sauter le trou…même au nom de tous les autres joueurs, pour interrompre une partie, faire des remarques qui ne sont que trop rarement acceptées avec bonne humeur. Il faut être courageux pour faire la remarque aux plus anciens des membres, il faut être courageux pour perdre un client…Enfin il faut savoir se faire héler par les parties qui trouvent que cela ne va jamais assez vite…
Cette sévérité à laquelle nos golfeurs ne sont pas habitués fera vite la différence entre les golfs. Le coût du commissaire et le départ de quelques clients, seront vite récompensés par l'ensemble des gens satisfaits, par le confort de jeu que procure le respect de l'étiquette.

Maintenant cela serait plus facile si tout le monde s'y mettait et qu'une telle initiative soit reprise par d'autres clubs, des clubs phares, des incontournables…comme le "National" pourquoi pas….
Peut être faudra t'il envisager la formation de commissaires "assermentés" comme des gardes pêche, garants de l'étiquette sur leur parcours et homologuer des grilles de temps de passage.
En attendant, à La Vaucouleurs nous continuons. Joueurs lents ou indifférents aux autres s’abstenir.



                                                         Evasion sur le parcours des Vallons



Oui, en ce moment ils sont hauts. Oui je sais cela n’est pas facile. Non notre personnel travail bien, le green keeper, bien sur qu’il joue au golf. Ré élargir ? Oui bien sur, nous verrons cela l’année prochaine. Le slope ? Oui mais vous savez c’est la fédération…si, si, il y en à qui jouent au golf. On aime bien la Vaucouleurs mais là …Excusez-nous monsieur, Ah!, vous ne reviendrez plus…Au revoir. Oui madame, merci, vous êtes bien aimable, vous avez bien joué aujourd’hui. Ouf!..
Mort aux roughs ! …
On ne peut quand même pas continuer de souffrir comme cela. Ils font trop mal, au moral des golfeurs, à la trésorerie du golf, aux hôtesses d’accueil, aux banquiers…Enfin bref les roughs ras le bol. Fini l’oppression !
Mort aux roughs ! Qu’on en finisse. …
Vive la révolution! Passons les à la moulinette, décapitons les, que le peuple des golfeurs
unanimes s’arme de faux et faucilles, qu’ils décapitent les fétuques et ray gras tyranniques.
Aux armes, Aux faucheuses, raccourcissons-les !!!
A nous les drives puissants, longs et larges, à nous, la baisse du handicap, à nous les exploits. Vive les jeudis sur « les Vallons »
Vive un golf démocratique et égalitaire ! Un golf enfin facile, le golf du bonheur et de la joie. Pour que notre talent enfin s’exprime Élargissons les trous, que la pluie et le vent cesse une fois pour toute, alors vraiment, qu’attendons-nous ? A nous le parcours !
Que le golf devienne notre lumière, que « Par et birdy », à nos cotés demeurent, remettons notre carte de score avec fierté. Que le slope soit enfin juste !
Justice, « mort au roughs ». « Nous, on veut croire qu’on est fort » « oui, oui, nous sommes vainqueurs, notre swing est le meilleur ».
« C’est quand même beau les roughs» crient les plus lâches. Ceux là, ont perdu la mémoire. Se
souviennent-ils avoir perdu, puis chercher jusqu’au crépuscule de leurs espoirs, cette foutue balle précipitée à l’entrée des hautes herbes par un rebond stupide. Se souviennent-ils des maintes désillusions, de ces journées gâchées par la difficulté du golf, ces drapeaux mal placés, ces bunkers sans sable ses fairways trop hauts, trop courts.
Mort aux Roughs et que le golf se tienne bien car lui aussi la révolution l’emportera….
Pardon, juste un peu de surmenage, cela va mieux, c’était seulement un rêve.
Des rêves stupides comme on en fait après avoir saisis 100 cartes de score à l’issue des compétitions sur les Vallons.




                                                    Retour d'Ecosse 31 octobre 2000




Beaucoup de chance, grâce à mon ami écossais, membre de la Vaucouleurs, Christopher Crawford, d’avoir cette année encore, fait une immersion totale d’une semaine au royaume du golf, l’Ecosse.
Michel Gayon, Architecte de nos parcours de la Vaucouleurs, avait employé ce nom de « Links » pour m’informer du style de parcours qui conviendrait le mieux pour la réalisation du parcours « des vallons ». Je ne savais pas de quoi il voulait parler. A l’époque un voyage à St Andrew m’avait permis de mieux comprendre que le mot "links" désigne cette bande de sable liant les terres à la plage, et que c'est sur ces espaces que le golf était né avec les premiers et les plus grands parcours. Le mot « links » ayant souvent remplacé les mots « parcours de golf »
A l’occasion d’autres voyages j’ai apprécié différents types de links, soit à travers les dunes de Lahinch ou Ballybunion en Irlande ou les grands espaces plus plats de saint Andrews ou North Berwick.

 C’est sur ces landes sableuses et ventées que le jeu de golf est né, générant une culture vieille de 6 siècles.
Ces golfs naturels ne pouvaient que convenir parfaitement à mes origines paysannes. Aussi tout en ayant parcouru bon nombre de golfs, souvent parmi les plus beau d’Europe, Les links sont devenus une véritable passion et c’est là que je ressens le véritable "golf spirit."
Les éléments naturels et les moyens mis en œuvres pour aménager ces parcours n’ont sans doute pas permis de s’éloigner beaucoup des tracés d'origines, la nature ayant souvent le dernier mot.
Habitués depuis le fond des temps à pousser une mauvaise balle avec un matériel de fortune à travers trous et bosses, sur des espaces plus ou moins large bordés d’une végétation agressive et dans des conditions climatiques difficiles, des génération de golfeurs ont ainsi engendré « l’esprit du jeu de golf »
Lentement, au rythme ou la nature modifiait les parcours, s'installait l'esprit du jeu golf. Jeu de stratégie, de respect, de maîtrise et d'humilité, qu'on le veuille ou non, jeu de gentlemen.
Esprit qui continue de régner pour la majorité des joueurs d'outre manche et juste un peu plus rarement chez nous.
Hélas pour cette culture « Golf » revue et corrigée, en particulier par les américains, avec la création de parcours sur mesure, calibrés, dit « golfique » ou pas, sur des critères subjectifs et surtout économiques..
Le développement rapide du golf, l’économie, la mode, les médias, les contraintes des temps modernes ont souvent éloignés les nouveaux joueurs de cet esprit. Le joueur de golf laissant la place au consommateur de golf, impatient, exigeant, coupé de la nature, au niveau de jeu commercialement surévalué.
C'est dommage, car combien de journées gâchées par une mauvaise maîtrise de soi, une évaluation prétentieuse de ses capacités, l’oubli du respect du parcours, enfin par le refus du challenge qu’est tout simplement le parcours de golf.
Laissons le temps au temps. En espérant qu’il ne faudra pas 5 siècles pour donner à notre golfeur
des temps modernes, l’esprit sublime sans lequel il ne pourra vraiment s’accomplir.




Extrait du tableau d’affichage du golf de la Vaucouleurs.


Vous ne ratissez pas vos traces dans les bunkers, moi non plus, alors on fait quoi !
J Pelard



                                                              Pigeons ou papillons



Faute des membres pour lesquels ils ont été conçus, Les golfs accueillent des joueurs au green-fee, mais par beau temps seulement. Si le climat se détériore, les temps sont durs, les derniers six mois l'ont prouvé.
Dès les premiers rayons de soleil nos papillons (joueurs anonyme de passage) butinent de golf en golf, laissant de ci de là l'empreinte légère de leurs cartes bleues…
Mais, pas de soleil, pas de papillon, il ne reste aux golfs, pour survivre, que quelques membres fidèles qui reviennent inlassablement dans leur club, leur vol droit et rigoureux s'apparente à celui du "pigeon".
La chasse aux papillons à certes provoqué des vocations, elle a aussi dévalorisé le golf et démotivé des membres qui s'étaient fait une idée différente des clubs dans lesquels ils avaient cru bon s'inscrire.
La tendance pourrait bien s’inverser, suite à l’encombrement des parcours, le risque de faire
partie d’un club devient moindre que celui de ne plus pouvoir jouer. Le club et son terrain redevenant les premiers et meilleurs vecteurs de développement et de culture golfique.
En fait le golf ne peut vivre et ne se vit que dans un club. Il est temps de vous y poser sans y laisser de plume bien sur ! Vous y trouverez le véritable bonheur d'être golfeur.



                                                      Les maudites positions de drapeaux…




L’emplacement des drapeaux est souvent un sujet de contestation. Voir de réclamation. Je suis sûr que des membres ont quitté leur club du fait d’une position de drapeau trop difficile ayant entraîné une succession de putt dévastateurs de leur index chéri.
La position des drapeaux est un des facteurs les plus influents du jeu.
Quatre-vingt-quinze sur cent golfeurs pensent que positionner les drapeaux est chose facile. Ils se trompent.
Le positionnement des drapeaux n’obéit pas à des règles précises mais à de nombreux critères :
- Pas de drapeau dans des zones trop pentues
- Pas de drapeau à proximité d’un emplacement récent
- Pas de drapeau dans une zone abîmée
- Pas de drapeau trop prés du bord de green
- Pas de drapeau laissé à la même place
- Rotation des drapeaux plusieurs fois par semaine
- Rythme des positions, 6 drapeaux faciles 6 drapeaux moyennement difficiles et 6 drapeaux plus difficiles
- Prise en compte du niveau des joueurs.
- Prise en compte du règlement Match-play ou stroke.
L’architecture moderne avec des greens tourmentés ne facilite pas la gestion des emplacements
Certains greens « bouge » Au cours des années, suite au tassement du sol, quelques greens se sont affaissés et les plateaux se sont transformés en pente régulière parfois excessive. Il est plus difficile de trouver les bonnes positions. La remise en forme des greens nécessite de gros travaux, mais c’est l’unique et bonne solution.
Il faut savoir que changer les emplacements de drapeaux nécessite chaque fois un repérage du green. Il n’y a pas vraiment de position préétablie même si souvent on pense que les drapeaux
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retrouvent les mêmes places. Pour 18 trous il ne faut pas moins de 2 heures pour changer les drapeaux et ce travail ce fait 2 ou 3 fois par semaine.
Les erreurs d’emplacement sont rares, mais les emplacements toujours critiquables. Ils ont heureusement le « dos larges » permettant de leur attribuer bien des mauvais putts.
Si cette petite mise au point n’a pas convaincue vos membres, invitez-les à venir changer les trous avec le green-keeper. Ne serait-ce que déterminer les emplacements et surtout d’afficher clairement qu’ils en sont les initiateurs. En espérant ne pas tomber pas dans le piège du « là… ils vont bien s’amuser … » faites les rester la remise des prix. Bon put et bon courage.




                                                                       Balle placée




Il y a toujours une bonne raison de placer la balle. N’est-ce pas devenu la première règle du Golf à la Française. Répondant ainsi aux aspirations de nos golfeurs et démontrant encore une fois que notre exception n’a rien à voir ni à faire des stupidités (règles) anglo-saxonnes,
Comment en sommes nous arrivés là :
Culturellement bien sur. En quête de facilité, de confort et de réussite, dussent-ils se mentir un peu, notre frenchee-golfeur exerce son talent dans les conditions les meilleures et tous éléments perturbateurs doit être pris comme un obstacle insurmontable à son épanouissement. Notre culture est ainsi, que l’échec n’est pas de notre fait.
Les grands champions vus à la télévision semblent ne fréquenter que des fairways irréprochables supports incontestables de leur réussite. A l’occasion d’un ex grand tournois sur les meilleurs fairways de France il a été permis de placer la balle.

La balle placée est un remède à une approche mercantile; pour beaucoup, le jeu de golf passe par le règlement d’un green-fee ou d’une cotisation traduisant un échange de qualité, qui lorsqu’elle fait faute, objectivement ou non, prend le relais de la responsabilité du joueur.
Pour éviter la critique, courageusement, le gestionnaire ou le comité autorise la balle placée, tout le monde y retrouve son compte, le parcours et les joueurs.
En plaçant la balle j’aurai baissé mon handicap… La notion du handicap prime chez nous sur la notion de victoire sur les autres, nous poussant encore davantage à la recherche d’excuses du fait que personne ne semble partager le même parcours.
Difficile pour des enfants de comprendre ce qu’est le jeu de golf avec l ‘exemple d’adultes entrains de tripoter la balle du bout du club avant chaque coup…Dans la vie quand sera t’il.

Enfin l’adaptabilité est une qualité qui fait faute à bon nombre, ceci est reconnu aussi dans la vie de tous les jours. Comme par hasard les meilleurs ni ne placent ni se plaignent !
Résultats : les vraies valeurs du golf dévoyées.
Faute de s’adapter à la réalité du jeu notre golfeur se contente de faire les coups qu’il réussit habituellement sur son tapis de practice. Son imagination, talent ou génie s’arrête au raz des pâquerettes et placer la balle ne le fait pas progresser.
Tout cela n’est pas bien grave sauf que le principe même du golf est de jouer la balle là où elle se trouve. Sans le respect de cette condition première, le jeu perd beaucoup de sa subtilité car c’est elle qui fait grandir le joueur dans son intelligence, son habilité, sa combativité et sa résistance face à l’injustice.
Revue et corrigé par l’exception française la première règle de golf a t’ elle vécue ? Saurons-nous exporter notre révolution à saint Andrews.

A quand des plus grands trous ? Pour en finir, ce ne sont que des propos d’ayatollah.
Après tout chacun peu jouer au golf et prendre son plaisir comme il l’entend. Cela est tout simplement une autre forme de jeu. On pourrait même lui donner un autre nom le flog ou le glof pourquoi pas.
Ainsi pourtant va le golf




                                                                         Epilogue





En affichant tous ces petits articles je doute encore de l’opportunité de publier ce défilé de constats sans avoir trouvé de véritables solutions. Cependant ces textes conservent une certaine fraicheur et comme aujourd’hui mes sentiments n’ont pas changés, comme mes joies et je l’avoue quelques déceptions. Sans doute avais-je positionné la barre un peu haute. J’ai dû m’extraire de ma naïveté de paysan pour m’adapter aux valeurs de la société en général.
C’est une expérience fabuleuse j’ai fait de mon mieux sur un parcours bordé de grands roughs. J’ai connu des gens merveilleux qui m’ont donné autant de joie que de rentrer un long put et puis d’autres surprenants comme une socket, ou détestable comme une gratte.
Le golf n’est donc pas tout à fait un monde à par, il est le reflet de la société.
Il nous faut bien, nous directeurs, avoir quelques repères, nous sommes aussi les garants de la tradition et de l’avenir du golf. Ne pas préserver ces valeurs vaudrait à scier la branche sur laquelle nous sommes. Bonnes parties.
                                                                                                              Jacques Pelard

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