Jacques Pelard

Impressions Dix huit heures au 58 eme La brume s épaissit. La montagne dans face ne se détache plus guère, elle est juste un peu plus grise que le ciel. La mer brille encore et renvoie les images des chantiers et des bateaux. Des lueurs de l'aéroport s'arrachent de gros avions pleins d'essence et d'espoirs, A grands fracas ils s'enfoncent dans le ciel gris comme des vaisseaux fantômes. Cette nuit le brouillard s'en ira, je verrai mieux les lumières d'en face. Les illuminations de l'aéroport accompagneront les avions plus loin dans le ciel découvrant leurs hublots lumineux et vivants. Les départs s'espaceront mais Hong Kong vit sans arrêt. Quand il n'y a pas de commerce il y a un chantier là ou il n'y pas de chantier il y a un projet. Hong Kong a horreur du vide et de la nuit. Jacquot

Chronique du 27 février 2013 La France Debout sur les freins. Enfin, les 10 % qui nous gouvernent. Faut il encore nous parler de croissance sans nous parler de courage. La peur et la dérobade régissent la France depuis 1968. Est-il réaliste de parler de croissance dans un pays ou l'on admet (ou il est de bon ton d'admettre) et ou l'on tolère, je dirai même plus, où l'on organise le freinage de la croissance. Le contraire demanderait trop de courage Ces quelques exemples de ce que supporte notre démocratie sont révélateurs. Un syndicalisme révolutionnaire 1) la CGT cette émanation du parti communiste, révolutionnaire, sous couvert de protection des salariés, s emploie a déstabiliser le système social démocrate qui inspire la plupart de nos hommes politiques au pouvoir depuis la dernière guerre. Ainsi la France démocrate tolère que ces révolutionnaires brisent ouvertement tout ou partie de son économie. 2) La CGT, avec une représentativité de mo...

Journal de bord 15/02/2013 Hong Kong, nous arrivons... Ce matin je souhaite un bon anniversaire à Bénédicte. Je ne sais plus trop son âge. Elle reste belle et je l'aime toujours même si le temps nous rend tous les deux un peu plus indépendants. La vie nous a appris tellement à nous connaître même si la répartition de nos qualités et de nos défauts n'a rien d'équitable. La vie nous a poli ensemble. J'y pense souvent mais je n'ose imaginer qu'un jour immanquablement nous nous séparerons. Ce matin il fait beau. Il y a bien longtemps que nous n'avions pas vu le soleil. La pelouse est enfin éclairée et les oiseaux du jardin, eux aussi, ont repris du moral. Ils viennent nombreux se restaurer à la mangeoire posée sur la table de jardin, devant ma fenêtre . J'ai l'impression que tous les piaffes du quartier se sont passés le mot. Dans cette volaille ce sont les merles qui m'intéressent le plus, comme j'écris une petite histoire qui en concer...